Prévention

Apprendre à jardiner à votre enfant réduit ses risques de cancer

Apprendre à jardiner dès le plus jeune âge peut aider à prévenir le cancer, selon une nouvelle étude.

  • Neeraj Kumar/istock
  • 17 Octobre 2025
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    Vous ne savez pas comment occuper vos enfants pendant les vacances de la Toussaint ? Vous devriez les initier au jardinage. En plus de leur faire passer du temps au milieu de la verdure ou encore leur faire découvrir la nature, cette activité les protégerait contre le cancer !

    En effet, une étude, menée par des chercheurs de l’université de l’Alberta (Canada), montre que les enfants qui apprennent à jardiner, ont moins de risque de développer la maladie en grandissant.

    Cancer : le fait de jardiner pendant l'enfance réduit les risques de cancer

    Pour évaluer les effets sur le jardinage sur le développement et la santé des plus jeunes, les chercheurs ont repris 48 études réalisées dans des pays à revenu élevé. L’analyse de l’ensemble des données réunies montre que le fait de biner, planter et ratisser dès le plus jeune âge, permet d’améliorer les connaissances et les comportements alimentaires liés à la nutrition. Les petits jardiniers étaient aussi plus actifs et moins sédentaires que les autres jeunes. De plus, cette activité stimulait les facteurs psychosociaux comme le lien social et le sentiment d'appartenance. En revanche, il n’a pas eu d’effets concluants sur le poids corporel et l'adiposité abdominale.

    "Les initiatives de jardinage dans les milieux éducatifs et communautaires pourraient aider à prévenir le cancer en améliorant l'alimentation, l'activité physique et la santé psychosociale des enfants et des jeunes", concluent les auteurs dans leur article paru dans la revue Public Health.

    L’auteure de l’étude jardine désormais avec sa fille de trois ans

    En plus de leur méta-analyse, l’équipe a suivi les pratiques des jardins communautaires de la province canadienne, soit plus de 80 terrains où une soixantaine de légumes, fruits, aromates et fleurs sont cultivés. Elle a noté que les initiatives de jardinage les plus efficaces pour les enfants et les jeunes mobilisaient les parents, les pairs et les membres de la famille. Les jardins partagés avaient également un effet positif sur des facteurs liés à l'équité tels que le genre, le statut socio-économique, la race, l'origine ethnique et la culture.

    "Cette étude m’a montré que pour améliorer équitablement les conditions de vie et les résultats en matière de santé, il est vraiment important que les initiatives de jardinage soient conçues en collaboration avec les communautés les plus touchées par les inégalités en matière de santé", remarque Christina Gillies, auteure principale de l’étude, dans un communiqué.

    Ses travaux l’ont aussi encouragée à avoir davantage la main verte et à fréquenter un jardin communautaire avec sa fille de trois ans. "Pendant que je désherbe, ma fille cueille des baies et essaie de nouvelles choses. Elle ne s'arrête jamais, et moi non plus. Nous faisons de l'activité physique et renforçons vraiment les liens communautaires en rencontrant nos voisins", se réjouit la scientifique.

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