La délivrance, via la fenêtre ronde, d’un vecteur viral AAV-Anc80L65 codant l’otoferline fait chuter de 54 dB le seuil auditif moyen chez dix patients de 1,5 à 23,9 ans atteints de surdité congénitale (DFNB9), sans signal de toxicité grave. Un seul geste, éventuellement bilattéral, pourrait donc différer, voire remplacer, un implant cochléaire pour cette étiologie génétique.