Phobies : la « peur d’avoir peur » peut bénéficier d'un traitement

Publié le 02.09.2016
Mise à jour 01.12.2023
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Phobies : la « peur d’avoir peur » peut bénéficier d'un traitement
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La peur est une émotion normale et nécessaire dans des situations jugées dangereuses, mais elle peut devenir un problème chez certaines personnes : peur de l'avion, du sang, de la foule, des serpents, des araignées... Les phobies toucheraient presque un quart de la population.

Phobie : COMPRENDRE

Des mots pour les maux
Les phobies sont multiples. Il peut s'agir de « phobies spécifiques », comme par exemple la « claustrophobie » (peur des lieux clos), ou de « phobies complexes » comme « l’agoraphobie » (peur de la foule et des lieux publics) ou la « phobie sociale » (crainte handicapante des relations sociales).

Qu’est-ce qu’une phobie ?

Peur des araignées, des serpents, de la foule... La phobie est une peur incontrôlable qui appartient à la catégorie des troubles anxieux.
La phobie n’est pas une peur normale et adaptée au danger. C’est une peur irraisonnée, irrationnelle, et surtout qui est déclenchée par une circonstance sans danger.

Quel que soit leur type, les phobies provoquent un stress et une angoisse intenses. Les phobiques cherchent à tout prix à éviter l'objet ou l'endroit qui les paniquent. Ils modifient leur comportement et adoptent souvent un rituel pour gérer leur angoisse.

La personne phobique ne peut pas affronter sa peur et ce n’est ni une question de volonté, ni de lâcheté. Cette peur la paralyse et déclenche une attaque de panique : la personne se met alors à transpirer, le rythme cardiaque s'accélère et les muscles se contractent, comme pour préparer la fuite, mais il lui est impossible de faire quoi que ce soit.

Normalement, ce n'est qu'une fois que le corps est mis en alerte que le cerveau analyse l'objet qui a déclenché la peur et qu’il évalue le niveau de risque et la réaction appropriée. Quand on est phobique, le mécanisme qui déclenche la peur est amplifié. Cette peur devient alors incontrôlable et disproportionnée par rapport aux risques encourus et le cerveau n’arrive pas à la tempérer et à la contrôler.

Par ailleurs, la peur que ces attaques de panique se reproduisent peut devenir très handicapante dans la vie quotidienne car elle force à éviter autant que possible l'objet qui déclenche les angoisses (araignées, avions, foules…). Les répercussions sur la vie socioprofessionnelle sont très lourdes et les phobies peuvent conditionner la vie entière de ceux qui en souffrent et de leur entourage.

Quels sont les différents types de phobies ?

On distingue généralement deux types de phobies : les « phobies spécifiques » (ou « phobies simples ») qui correspondent à une peur irraisonnée d’une chose ou d’une situation précise, et les « phobies complexes », comme les « phobies sociales » ou « l'agoraphobie », qui sont caractérisées non seulement par la peur, mais aussi par une anxiété chronique ou une mauvaise estime de soi.

  • Les « phobies spécifiques » sont déclenchées par un objet externe identifié et spécifique : le plus souvent, il s'agit d'animaux (chiens, souris, araignées...), de l'avion ou encore de la hauteur, mais il existe plusieurs centaines de causes différentes. Ces phobies spécifiques ne font qu’accentuer un sentiment normal de peur. Par exemple, la phobie de l’avion amplifie la sensation d’appréhension naturelle ressentie par la plupart des gens lors du décollage. Ces phobies sont souvent négligées par l'entourage et parfois tournées en ridicule. Pourtant, elles peuvent être source d’une détresse psychologique majeure, et dans certains cas, d'un impact sérieux sur la qualité de vie (phobie des transports, phobie des animaux, phobie des phénomènes naturels…).
  • Parmi les « phobies complexes », « l’agoraphobie » est très fréquente. Elle désigne non seulement la peur de la foule, mais aussi la crainte d'être dans un endroit d’où il est difficile de s'échapper. Une personne agoraphobe limite ses déplacements ou bien essaie de faire accompagner par peur d'avoir une crise de panique. La crainte irrationnelle de l’autre, la peur d’entamer une conversation, de participer à de petits groupes, ou encore d'affronter toute situation sociale s’appelle la « phobie sociale ». Les personnes qui en souffrent ne peuvent y échapper. Elles rougissent, tremblent des mains, et peuvent même être sujettes à des nausées. On parle parfois de « blemmophobie » (peur du regard des autres) ou encore « d’éreutophobie » (peur de rougir). La phobie sociale n'est pas une simple timidité mais une anxiété intense qui force les personnes à éviter la plupart des situations sociales. Cette détresse considérable peut parfois aller jusqu’à la dépression.

Enfin, il faut citer à part les phobies vis-à-vis des maladies, comme la « nosophobie » (peur des maladies en général) ou la « cancérophobie » (peur du cancer), qui sont en principe des formes d'hypocondrie et non des phobies simples.

Quels sont les signes de phobie ?

Les signes ressentis lors de la confrontation à l’objet ou à la situation phobique varient d’un sujet à l’autre, allant de la simple peur jusqu’à « l’attaque de panique », avec malaise général, sensation de mort imminente, tachycardie, sueurs…

Dans tous les cas, la personne a conscience de l’irrationalité de sa peur et en souffre.

Lorsque la personne phobique se trouve face à l'objet ou la situation qu’elle redoute, elle peut ressentir les troubles physiques suivants :

• Une respiration rapide (hyperventilation),

• Une augmentation du rythme cardiaque,

• Des bouffées de chaleur,

• Une transpiration excessive,

• Des vertiges,

• Des troubles gastro-intestinaux (nausées, diarrhée...),

• Des troubles du sommeil.

Dans tous les cas, la personne est consciente de son problème. Elle sait que sa peur est disproportionnée, voire irrationnelle.

L'évitement des situations redoutées fait également partie des signes de la phobie. Certaines personnes pourront avoir recours à ce que l’on appelle un « objet contra-phobique » lorsqu’il leur est impossible de contourner l’élément qui génère leur peur. Cet objet aura pour but de les rassurer.

Quelles sont les causes de phobie ?

Les causes de la phobie ne sont pas connues. La phobie permet souvent de déplacer une angoisse liée à l’histoire personnelle vers un objet ou une situation du monde extérieur (araignées, avion, foule…). Il n’y a pas d’âge pour devenir phobique ni pour se soigner.

Il y a souvent une prédisposition familiale et les phobies sont légèrement plus fréquentes chez les femmes.

Elles existent chez de nombreux enfants et disparaissent alors souvent à l'âge adulte.

• On pense que les phobies spécifiques trouvent leur origine dans l’enfance. Les signes peuvent débuter entre l’âge de 4 et 8 ans. La plupart du temps, ils font suite à un événement vécu comme désagréable et stressant : une visite médicale, une vaccination, une prise de sang ou encore une peur dans un espace fermé et sombre. On sait aussi que certains enfants peuvent développer une phobie juste parce qu’ils sont au contact d’une personne phobique dans leur entourage. Par exemple, si un membre de la famille a peur des souris, l’enfant peut développer lui-aussi une peur des souris car il a intégré l’idée qu’il faut en avoir peur.

• L’origine des phobies complexes est quant à elle plus difficile à identifier. De nombreux facteurs (neurobiologiques, génétiques, psychologiques ou environnementaux) jouent un rôle dans leur apparition. Un événement traumatisant ou un stress très intense peut aussi être à l’origine d'une phobie. De nombreuses études ont confirmé le lien entre les neurotransmetteurs du cerveau, comme la sérotonine et l’hormone du stress dans leur apparition.

Comment évolue la phobie ?

La plupart des phobies simples évoluent sans conséquence majeure. Elles peuvent bien sûr être handicapantes pour la personne qui en souffre et pour son entourage, mais elles n’engendrent pas de souffrance psychique. Il n’est d’ailleurs souvent pas nécessaire de consulter et la personne arrive à trouver des stratégies pour contourner sa peur.

Dans certains cas en revanche, cette peur irrationnelle peut engendrer une véritable souffrance psychologique et des conséquences importantes dans la vie de la personne et de son entourage. La phobie devient un véritable handicap qui conduit la personne à limiter drastiquement ses relations et sa vie sociale. Des conséquences professionnelles et familiales peuvent être observées. Une aggravation de l’anxiété peut aussi aller vers une véritable dépression, des idées suicidaires ou encore une consommation d’alcool, de drogues ou de médicaments. Une prise en charge par un spécialiste est alors nécessaire pour se sortir de ce cercle vicieux.

Quelles sont les complications de la phobie ?

Souffrir d'une phobie peut devenir un véritable handicap pour la personne qui en est atteinte.

La peur peut avoir des répercussions sur la vie affective, sociale et professionnelle des personnes phobiques.

En tentant de lutter contre l'anxiété qui accompagne la phobie, certaines personnes peuvent avoir recours, de manière abusive, à certaines substances ayant des propriétés anxiolytiques telles que l'alcool et les psychotropes.

Il est également possible que cette anxiété évolue en trouble d'anxiété généralisé et que d’autres phobies viennent l’handicaper encore plus.

Dans les cas les plus dramatiques, la phobie peut aussi conduire certaines personnes à la dépression et au suicide.

Phobie : DIAGNOSTIC

Quand faut-il évoquer une phobie ?

Les phobies sont des craintes irraisonnées, irrationnelles et bien souvent considérées par les phobiques eux-mêmes comme exagérées. Elles sont, en général, liées à une situation ou un ensemble de situations, à un lieu ou à un objet. On évoque donc une phobie lorsque la peur est anormalement gênante, quand il y a une souffrance, des comportements d’évitement ou une modification du comportement. Une véritable angoisse s'empare des personnes qui y sont confrontées. La personne phobique est tout à fait consciente de sa peur. Par conséquent, elle tente d'éviter, par tous les moyens, la situation ou l'objet redouté.

Chez l'enfant, certaines peurs sont fréquentes et s'inscrivent dans le développement normal de tout enfant. Parmi les peurs les plus fréquentes, on peut citer : la peur de la séparation, la peur du noir, la peur des monstres, la peur des petits animaux... Souvent, ces peurs apparaissent et disparaissent avec l’âge sans interférer dans le bien-être global de l'enfant.

Toutefois, si certaines peurs s'installent dans le temps et qu’elles ont des répercussions notables sur le comportement et le bien-être de l'enfant, il ne faut pas hésiter à consulter un pédiatre.

Avec quoi peut-on confondre une phobie ?

Les phobies sont une forme d’anxiété, il est donc facile de les confondre avec un trouble obsessionnel compulsif (par exemple la crainte de la saleté de quelqu'un, avec une hantise de contamination), un trouble post-traumatique, une angoisse de séparation (l’évitement de l'école chez l’enfant), une attaque de panique... Mais lors d’une phobie, la personne ne ressent pas d'inquiétude particulière dans son quotidien. L'angoisse surgit dès qu'elle est confrontée à la situation qui déclenche la phobie. Pour éviter l’angoisse, il suffit donc d’éviter la situation qui la crée.

On peut aussi facilement confondre les signes physiques de l’angoisse liée à la phobie avec une maladie comme un problème cardiaque, une crise d’asthme, une hypoglycémie...

En cas de doute, il est important de consulter un médecin pour s’assurer qu’aucun problème physique n’est en cause.

Quand faut-il consulter un médecin ?

Il est parfois difficile de savoir à partir de quand une peur devient une phobie et quand il faut commencer à s'inquiéter et à consulter.

Tout le monde a peur de quelque chose, mais à partir du moment où cette peur est accompagnée d'une anxiété, d’une souffrance et dès qu'elle empêche la personne de faire certaines activités, il est temps d'en parler avec le médecin traitant.

En ce qui concerne les enfants, il est parfois plus difficile de faire la part des choses entre une peur simple et le début d'une phobie. Si l’enfant montre des signes de stress importants dans certaines situations, qu’il les anticipe avec une anxiété et que cela a des conséquences dans sa vie quotidienne, à l’école ou dans la vie de famille, il est important de consulter le médecin traitant ou le pédiatre.

Pour faire le diagnostic de phobie, le médecin mène un interrogatoire clinique précis pour rechercher les signes de la phobie d’après les critères de diagnostic. Il peut aussi utiliser des échelles pour confirmer le diagnostic et évaluer l'intensité de la phobie ainsi que les répercussions de celle-ci peut avoir dans le quotidien. Il pourra ensuite proposer un traitement si nécessaire et orienter la personne phobique vers un psychiatre ou un psychologue.

Comment faire le diagnostic de phobie ?

Il existe plusieurs critères pour faire le diagnostic de phobie :

• Une crainte marquée et persistante, excessive ou peu raisonnable, déclenchée par la présence ou l’anticipation d'un objet ou d'une situation spécifique (vol en avion, sang, hauteurs, animaux...).

• L'exposition à la situation provoque presque toujours une réponse immédiate d'inquiétude, qui peut prendre la forme, soit d’une crise de panique, soit d’une prédisposition à une telle crise.

• La personne sait que sa crainte est excessive ou peu raisonnable.

• Les situations déclenchantes de la phobie sont évitées, ou bien sont supportées mais avec une inquiétude ou une détresse intense.

  • L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la détresse dans la situation redoutée ont des conséquences sur le quotidien normal de la personne et, dans certains cas, son fonctionnement professionnel (ou scolaire), ses activités et ses relations sociales.

• Enfin, cette situation perdure depuis au moins 6 mois.

Il faut que l'inquiétude, les crises de panique ou l'évitement phobique liées à l'objet ou à la situation ne s’expliquent pas par un autre trouble mental.

Phobie : TRAITEMENT

Que peut-on faire en cas de phobie ?

Une phobie se soigne et se guérit. L'ancienneté et la sévérité des troubles déterminent les techniques de soin les plus adaptées.

Une première consultation avec le médecin traitant, un psychiatre ou un psychologue est nécessaire afin d’analyser la situation. Une simple psychothérapie peut parfois suffire, alors que dans d’autres cas, on peut avoir besoin en plus d’une aide par un médicament.

Les phobies simples ou spécifiques ne doivent pas entraîner de traitement médicamenteux, sauf en cas de dépression.

En revanche, certaines phobies complexes, comme l’agoraphobie, ne peuvent pas se soigner sans aide médicamenteuse qui permettra de diminuer l’intensité des signes pour permettre le travail psychologique. L’objectif de la psychothérapie est de permettre de dompter sa peur pour éviter de ressentir la panique.

Le thérapeute travaille d’abord sur la relaxation puis par paliers sur une acceptation de la peur étape par étape (au moyen de photos puis par des contacts progressifs).

Quels sont les principes du traitement de la phobie ?

Le premier traitement des phobies est la psychothérapie.

L’approche la plus courante est la « thérapie d’exposition » qui consiste en une exposition progressive à l’objet de la peur.

La « thérapie virtuelle » est aussi utilisée, elle permet d'exposer la personne à l'objet de sa peur au moyen d’un casque de réalité virtuelle. Le but de ces thérapies est de permettre de faire face à sa phobie de façon progressive sous peine de renforcer ses craintes au lieu de les soigner.

Dans certains cas, lorsque la souffrance est trop importante, l’utilisation de médicaments peut être nécessaire : antidépresseurs et/ou anxiolytiques. Une évaluation par un psychiatre permet d’évaluer quel traitement est le plus adapté.

L'hypnose a aussi fait ses preuves dans le traitement de la phobie. Elle permet de détendre la personne et de diminuer rapidement l'impact des agents stressants. Ce travail sur soi permet de libérer les tensions et d’affronter sa peur.

Quels sont les médicaments de la phobie ?

Les médicaments sont peu utilisés dans le traitement des phobies car les thérapies d’exposition sont très efficaces la plupart du temps.

Aucun traitement n'est nécessaire lorsque l'objet de la phobie est facilement évitable ou rarement rencontré. Les médicaments sont donc utilisés dans certains cas, en particulier quand la situation qui engendre la phobie ne peut pas être évitée. On utilise alors des anxiolytiques ou bien des bêtabloquants pour soulager les troubles aigus ou pour affronter une situation redoutée.

Dans certains cas, lorsque la phobie s’accompagne ou se complique d’une anxiété permanente ou d’une dépression, un traitement de fond par antidépresseur peut être utile et nécessaire. La durée du traitement est alors extrêmement variable, de quelques semaines à plusieurs années.

Quel est l’intérêt de la psychothérapie dans la phobie ?

La psychothérapie est le traitement incontournable de la phobie. Elle s’inspire le plus souvent des techniques de thérapie cognitivo-comportementale (TCC).

Le traitement consiste à proposer à la personne phobique de se confronter à la situation redoutée, d’abord de loin et dans un contexte rassurant ou en photo, puis de plus en plus près. Cette exposition progressive entraîne une diminution des réactions de peur et permet un véritable déconditionnement dans certains cas. La clé de la guérison est d’habituer la personne à ce qu’elle craint afin d’éteindre sa peur étape par étape.

Certaines techniques d’exposition à la réalité virtuelle simulée par ordinateur avec un casque sont aussi très efficaces pour lutter contre certaines phobies comme la peur de l’avion ou de la hauteur.

La psychanalyse peut aussi être utilisée pour comprendre l’origine de sa phobie et l’appréhender d’une façon plus calme.

Quand il existe un lien entre un traumatisme et la phobie, l’EMDR est aussi une méthode qui permet de digérer la peur et de dépasser les blocages psychologiques.

Enfin, l’hypnothérapie permet de remonter à l’origine de la phobie et de traiter en profondeur la cause du problème.

Phobie : VIVRE AVEC

Comment prévenir la phobie ?

Les facteurs d'apparition d'une phobie sont mal connus. En plus d'une composante familiale et génétique, on évoque le plus souvent une origine psychologique.

On ne peut donc pas prévenir complètement la phobie, mais une prise en charge précoce permet d’éviter les complications et l’aggravation des troubles.

Comment vivre avec une phobie ?

Dans la plupart des cas, la phobie permet de vivre normalement lorsque la personne n’est pas confrontée souvent à l’objet de sa peur.

Cependant, quand ce n’est pas le cas et que la phobie a des conséquences sur la vie quotidienne, il est important de consulter.

On peut guérir d’une phobie. Les différentes techniques de psychothérapie permettent une guérison, parfois en quelques mois pour les formes les moins compliquées.

La phobie appartient aux troubles anxieux. Il est donc important de privilégier une bonne gestion de son anxiété au quotidien pour éviter que la phobie ne devienne trop importante.

Des techniques de relaxation et de respiration permettent de diminuer l’anxiété quotidienne. La méditation, le yoga ou encore l’auto-hypnose sont aussi recommandés en cas de phobie.

Phobie : PLUS D’INFOS

La phobie en France

Les phobies simples sont assez répandues dans la population adulte en général, puisqu'elles touchent 5 à 10 % de la population. Elles touchent 2 femmes pour 1 homme et sont plus fréquentes chez les personnes ayant un niveau élevé d'anxiété générale.

L'agoraphobie concerne 5 % de la population. Les formes les plus graves de phobies, notamment les phobies sociales, handicapent entre 3 et 5 % de la population française.

Les liens de la phobie

Association « Médiagora »

http://mediagora.free.fr

 

Association « Phobie scolaire »

http://www.phobiescolaire.org

 

Association « Déploie tes ailes » (phobies sociale)

http://www.deploie-tes-ailes.org

 

Association « revivre-France »

http://www.revivre-france.org/index.php

 

Trouver un thérapeute TCC :

http://www.aftcc.org

 

Trouver un thérapeute EMDR :

http://www.emdr-france.org

 

Trouver un thérapeute hypnose :

http://www.hypnose-medicale.com

http://www.aep-hypnose.com

 

Les liens Pourquoi Docteur

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