Gliome
Troubles de la vision en avion : c’était une tumeur cérébrale
Alors qu’elle pensait souffrir d’un simple trouble visuel en avion, une Britannique de 30 ans a été diagnostiquée d’une tumeur cérébrale cancéreuse, un gliome, inopérable. Elle raconte son combat contre la maladie.
- Par Rédaction Pourquoi Docteur
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- Martin Philip / istock
En 2019, en plein vol vers les États-Unis, Abi Smith, une Britannique de 30 ans, a commencé à voir flou. Pensant à un simple effet de l’altitude, elle ne pouvait pas imaginer qu’il s’agissait en réalité du premier signe d’un cancer du cerveau. Ce n’était que le début d’un enchaînement de symptômes inquiétants qui allaient bouleverser son quotidien, rapporte le Daily Mail.
Cancer du cerveau : un diagnostic difficile à poser
Plus tard, pendant ses vacances, Abi perd progressivement la mobilité de ses jambes, puis de ses mains. Incapable de tenir des ustensiles de cuisine, elle consulte un hôpital local et passe un scanner, qui ne révèle rien d’anormal. De retour au Royaume-Uni, les médecins pensent d'abord à un AVC tant ses symptômes étaient sévères : paralysie d’un côté du corps, œil tourné vers l’intérieur. Mais une IRM au Queen's Hospital change la donne : on découvre un gliome, une tumeur cancéreuse, située à la base de son cerveau et qui s'étend jusqu’en haut de la moelle épinière.
"Lorsque j’ai reçu mon diagnostic, j’étais seule. Même si j’étais terrifiée, j’ai ressenti un soulagement : l’équipe médicale avait un plan", confie-t-elle.Les gliomes prennent naissance dans les cellules gliales, qui entourent les neurones et leur permettent de fonctionner. Leurs symptômes varient selon leur emplacement et leur taille. Ils peuvent inclure des maux de tête, des troubles de la mémoire et d’équilibre, des nausées, des crises d’épilepsie, et même des changements de personnalité. "Le risque de développer un cancer du cerveau augmente avec l’âge, précise le Centre hospitalier universitaire vaudois. Les gliomes sont le plus fréquents chez les adultes entre 45 et 65 ans, mais ils peuvent se former à n’importe quel moment de la vie." En France, on recense chaque année près de 5.900 nouveaux cas de cancers du cerveau (gliome, méningiome...), selon la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer.
Un traitement éprouvant pour une tumeur inopérable
Dans le cas d’Abi, la tumeur est inopérable. Seule la partie située sur la moelle épinière peut être retirée lors d’une intervention en juillet 2019. Puis, radiothérapie et six mois de chimiothérapie. "Le traitement a été dur, j’ai perdu mes cheveux. Mais c’était un petit prix à payer pour ce traitement qui a considérablement réduit la tumeur", témoigne-t-elle.
Depuis, la Britannique multiplie les actions pour sensibiliser et récolter des fonds. Elle soutient activement la campagne de Noël de l'association Brain Tumour Research : "Un financement accru est crucial pour comprendre, traiter et guérir les tumeurs cérébrales. Chaque don compte." Elle vend également des cartes via son entreprise The Cancer Card et organise des événements autour du bien-être.











