Pneumologie
Cancer bronchique : baisse de la mortalité hospitalière après chirurgie
La mortalité à l’hôpital dans les suites d’une résection d’un cancer du poumon a baissé de façon continue entre 2005 et 2013. Les hôpitaux réalisant un nombre élevé d’actes obtiennent les meilleurs résultats.
- ©123RF-Gennadiy Poznyakov
Pour estimer les effets de la stratégie d’amélioration de la prise en charge des cancers initiée par le Plan Cancer, une équipe de chercheurs du CHU de Dijon a réalisé une étude sur une grande cohorte de patients opérés d’un cancer broncho-pulmonaire. Les auteurs ont évalué l’influence du type et du volume de l’activité hospitalière sur la mortalité à l’hôpital.
3,9 % de mortalité globale
De janvier 2005 à décembre 2013, 76235 malades ont été inclus d’après des données de l’administration française. Les caractéristiques des patients, le volume d’activité de l’hôpital et son type ont été analysés sur trois périodes : 2005-2007, 2008-2010 et 2011-2013. La mortalité globale a été de 3,9 % : 4,3 % pour 2005-2007, 4 % pour 2008-2010 et 3,5 % pour 2011-2013 (p < 0,01). Pour ces trois périodes, respectivement 296, 259 et 209 centres hospitaliers ont réalisé les interventions chirurgicales.
Le risque de décès est plus élevé dans les centres réalisant moins de 13 résections par an comparé à ceux effectuant plus de 43 interventions. Ce risque est plus faible pour la période 2011-2013 que pour 2008-2010. La stratégie d’amélioration de la qualité des soins appliquée après l’application du Plan Cancer semble donc avoir entraîné une diminution significative de la mortalité hospitalière des suites d’une résection d’un cancer du poumon.
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