Épidémie

Le mpox n’est plus une urgence de santé internationale

Le mpox, anciennement appelé variole du singe, n’est plus considéré comme une urgence de santé internationale par l'Organisation mondiale de la Santé.

  • Kitsawet Saethao/istock
  • 08 Septembre 2025
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    "Il y a plus d'un an, j'ai déclaré l'urgence de santé publique de portée internationale concernant la propagation du mpox en Afrique, sur l'avis d'un comité d'urgence", a rappelé Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé le 5 septembre.

    Après avoir étudié les dernières données sur ce virus, le groupe d’experts estime que l’épidémie ne présente plus de menace sanitaire, un avis accepté et expliqué par le chef de l’OMS lors d’une conférence de presse.

    Mpox : "la plupart des pays touchés ont développé une capacité de réponse durable"

    "Cette décision est fondée sur la baisse soutenue du nombre de cas et de décès en République démocratique du Congo et dans d'autres pays touchés, notamment le Burundi, la Sierra Leone et l'Ouganda", précise le responsable de l’organisation de santé.

    Le virus mpox a, en effet, fait de nombreuses victimes en République démocratique du Congo ainsi que dans les pays voisins depuis le début de l'épidémie. Elle avait surtout été portée ces derniers mois par la souche Clade 1, particulièrement virulente. Mais la situation est désormais mieux contrôlée.

    Tedros Adhanom Ghebreyesus souligne qu’après des mois de lutte contre le mpox, "la plupart des pays touchés ont développé une capacité de réponse durable".

    Mpox : la menace n’a pas pris fin pour autant

    Toutefois, la fin de l’alerte de l’OMS concernant l’épidémie de mpox "ne signifie pas que la menace a pris fin, ni que notre réponse va s'arrêter", prévient le chef de l’OMS.

    D’ailleurs pour le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), le mpox reste "une urgence continentale”. L’organisation explique dans un communiqué publié le 4 septembre que “le maintien de la déclaration est essentiel pour préserver la volonté politique, mobiliser des ressources et maintenir les pays en état d'alerte. Les membres ont averti que la levée prématurée du statut pourrait déclencher la complaisance, réduire le financement et augmenter le risque de résurgence".

    Selon l’OMS, plus de 34.000 cas confirmés de mpox ont été enregistrés entre janvier et fin juillet 2025, dont 138 décès.

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