Contraception
Contraception "testiculaire" : un slip chauffant pour la contraception masculine
Un slip « remonte testicules », c’est le concept présenté par le collectif finistérien « Thomas Bouloù » (« tomma bouloù » en breton signifie remonte-couille) lors de la journée d’information organisée à Rennes par le planning familial dont le thème était « La contraception pour toutes et pour tous ».
- tarasov_vl
Ce slip mis au point par un médecin toulousain dans les années 80 est « un sous-vêtement qui sert à remonter les testicules pour les mettre à la température du corps, car la chaleur inhibe la fabrication de spermatozoïdes.
L’idée est de porter ce slip au moins 15h par jour. Le procédé est efficace au bout de 3 mois. Lorsque l’on arrête de le porter on redevient de nouveau fertile après 3 mois », explique Aurélien Le Gall, membre du collectif Thomas Bouloù.
Ce dernier a pour objectif d’aborder la contraception masculine et les problématiques liées aux sexualités, notamment au cours d’une tournée d’interventions, le « Contracep’tour » et d’atelier d’essayage et de couture du slip chauffant.
4 méthodes de contraception masculine
Actuellement il existe 4 moyens de contraception masculine.
La vasectomie, chirurgie simple, rapide et remboursée qui consiste à sectionner les canaux déférents.
Elle est théoriquement réversible.
La contraception thermique quant à elle repose sur le fait de rapprocher les testicules du corps afin que les spermatozoïdes soient détruits par une température plus élevée. Pour que le slip chauffant soit efficace il doit être porté environ 15h par jour tous les jours.
Sans effet secondaire, il nécessite un mois et demi à 2 mois d’utilisation pour que la contraception soit considérée comme efficace, ce qui se vérifie par la réalisation de spermogramme tous les 3 mois.
L’injection hormonale est une méthode consistant à injecter une hormone qui bloque la production de spermatozoïdes, l’effet contraceptif étant obtenu entre 1 et 3 mois.
Enfin le préservatif externe demeure le moyen le plus utilisé.








