Erreur de diagnostic

Mystère autour de la mort d'un enfant qui s'était plaint d’un mal de gorge

Un garçon, âgé de 11 ans, s'est entendu dire que son mal de gorge n'était "qu'un virus" quelques heures avant de mourir devant sa famille à son domicile.

  • AnnaStills/iStock
  • 25 Novembre 2025
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    Picotements, sensation de brûlure, d'arrachement, de "couteau" au fond de la gorge, une difficulté à avaler… Ce sont les symptômes ressentis par Frankie-Rae Law, originaire de Braintree dans l'Essex (Angleterre), qui faisait état d’un mal de gorge. Face à sa plainte, sa mère, Keleigh Law, 33 ans, a décidé de l’emmener d'urgence chez le médecin, selon le média Wales Online. Durant la consultation, le praticien a indiqué que ce n’était "qu'un virus". Rassurés, ils sont rentrés chez eux et l’enfant de 11 ans s'est mis à jouer "comme d’habitude."

    "Un silence de mort s'est installé"

    Mais quelques heures plus tard, l’enfant de 11 ans est à bout de souffle. "Il était encore éveillé à 1 h 40. J'étais dans le salon", explique la maman. Il vient la voir afin de l’avertir qu’il n’arrive plus à respirer. "Il faisait les cent pas, terrifié, et en deux minutes, un silence de mort s'est installé. Je l'ai suivi jusqu'à l'endroit où il se trouvait, car le silence était total", raconte Keleigh. Elle retrouve son fils affalé sur les toilettes, les lèvres grises et le regard vide. "Je le secouais pour le réveiller." Rapidement, elle a le réflexe de lui prodiguer un massage cardiaque "pendant 30 minutes. J’ai réussi à le ranimer pendant quelques secondes : ses lèvres sont redevenues roses, il a ouvert les yeux et un peu de salive est sortie. Mais ensuite, il a perdu connaissance à nouveau."

    Apeurée, la mère de famille appelle les secours. Sur place, les huit ambulanciers le transportent dans le salon et lui posent des électrodes de défibrillation. Mais son rythme cardiaque ne repart pas. L'équipe de cardiologie précise alors à la maman que ses chances de survie sont "très minces" et que s'il survivait, il aurait des lésions cérébrales. Après son transfert à l'hôpital Broomfield de Chelmsford, les professionnels de santé continuent à essayer de le réanimer et font une IRM.

    Les médecins "n'ont aucune idée de ce dont il souffrait"

    "Les médecins m'ont dit qu'il n'y avait plus rien et m'ont demandé si je voulais rester avec lui et lui tenir la main pendant qu'ils éteignaient le respirateur. Je suis restée à ses côtés, je lui ai tenu la main et je l'ai embrassé jusqu'à son dernier souffle, à 3h30 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche."
    Dévastée, Keleigh espère qu’on pourra bientôt lui dire ce qui est arrivé à Frankie-Rae, mais pour l'instant, les médecins "n'ont aucune idée de ce dont il souffrait.""C'était un enfant si adorable et depuis son décès, j'ai reçu d'innombrables messages de personnes que je ne connais même pas. Je n'avais jamais réalisé à quel point il était aimé. Son sourire illuminait la pièce." Afin de financer les obsèques et les autres frais, sa famille ouvre une cagnotte. "Nous essayons de lui offrir un dernier hommage digne de ce nom. À l'école, ils ont été formidables et ils ont aménagé un petit espace commémoratif en son honneur. Plus de 40 bouquets de fleurs, des peluches et des cartes ont été offerts."

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