Cancérologie

Sa phobie des araignées cachait… un cancer

Lorsqu’Amy Carr s’est évanouie en voyant une araignée, les médecins lui ont dit que c’était dû à une phobie alors qu’il s’agissait d’un symptôme de son cancer. 

  • Natalia Kirsanova/iStock
  • 04 Octobre 2025
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    Une réaction extrême. Lorsqu’elle était petite, Amy Carr, joueuse anglaise de football, s’est évanouie en voyant une araignée. À l’époque, les médecins ont attribué ce malaise à une phobie. Une erreur de diagnostic qui n’a été découverte que dix ans plus tard. À 15 ans, Amy Carr s’est évanouie à deux reprises lorsqu’elle s’entraînait à la salle de sport. En 2013, elle réalise plusieurs examens, dont des scanners, pour comprendre l’origine de ces pertes de connaissances. 

    Pas de phobie, les pertes de connaissances étaient dues à une tumeur

    Le diagnostic tombe : elle est atteinte d’un astrocytome de stade 4, c’est-à-dire une tumeur qui se développe dans le cerveau ou la moelle épinière. Ce cancer est rare car, selon le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), ​​cette maladie ne touche qu’environ 3 personnes sur 100.000 habitants chaque année. 

    Amy Carr est immédiatement prise en charge. Elle subit une opération au cerveau qui, selon le Sun, la laisse alitée pendant huit jours. En complément, une radiothérapie et une chimiothérapie lui sont administrées. À l'issue du protocole de traitement, Amy Carr est guérie.

    En 2024, la joueuse de football âgée de 32 ans ressent de nouveaux symptômes. Cette fois, elle souffre de troubles de l’élocution et de la vision. Elle réalise un scanner, dont les résultats ne sont pas bons : le cancer récidive. Cette fois, le pronostic est plus grave. En août 2025, les médecins lui annoncent que la maladie est au stade terminal. Ils estiment son espérance de vie entre six et neuf mois. 

    Symptômes et facteurs de risque de la tumeur

    Parmi les symptômes les plus fréquents des astrocytomes, il y a les nausées et les vomissements, les maux de tête ou encore une réduction de la force. Ils ne sont donc pas spécifiques à cette maladie, dont le diagnostic repose sur des examens précis. 

    Pour l’instant, les médecins ne connaissent pas précisément la raison du développement de cette maladie. Néanmoins, ils ont identifié différents facteurs de risque. Il s’agit de l’âge, car la majorité des patients qui en sont atteints ont entre 45 et 65 ans, de l’exposition à certains rayons ionisants ou encore de variations génétiques. 

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