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CBNPC non épidermoïde : l'immunothérapie améliore la survie

- CBNPC  non épidermoïde : l’immunothérapie améliore la survie globale à 18 mois

- Cancer du sein : ajouter LHRHa  à la chimiothérapie protègerait les ovaires

Publié le : 28 Septembre 2015
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Denis Moro-Sibilot , Grenoble, président de l'IFCT

 

Cancer et grossesse

Les traitements anticancéreux ne doivent pas être différés chez les femmes enceintes

L’utilisation de traitements anticancéreux après le premier trimestre de la grossesse n’entraînerait pas plus de retards mentaux ou de malformations cardiaques chez les enfants. Cette découverte permettrait d’éviter de retarder l’introduction des traitements ou de déclencher prématurément l’accouchement.

Cette étude surprenante a suivi le développement d’enfants soumis à une exposition prénatale de traitements anticancéreux. Ils étaient appariés à des enfants de même âge gestationnel dont les mères n’avaient pas eu de cancer. Les 129 sujets étaient examinés à 18 mois et trois ans pour évaluer leur état de santé général et leur développement cognitif. Pour 47 d’entre eux, une évaluation cardiaque par électrocardiogramme et échographie a été pratiquée à 3 ans. Les mères étaient traitées principalement pour des cancers du sein ou hématologiques dont 69 % avaient reçu une chimiothérapie après le 1er trimestre. Les autres thérapeutiques prises en compte étaient la radiothérapie, l’association radio-chimio, la chirurgie seule ou l’absence de traitement.

Dans tous les cas de figure, aucune différence n’a été mise en évidence entre les deux groupes d’enfants sur le plan général, cognitif et cardiaque. Cependant le nombre d’enfants nés avant 37 semaines d’aménorrhée était plus élevé dans le groupe cancer maternel. Pour le Pr Frédéric Amant (Université de Louvain, Belgique), « la plupart de ces naissances prématurées étaient provoquées à la suite d'une décision du corps médical. Pour celles survenues spontanément, l’implication des chimiothérapies ne pouvait être exclue».

Les auteurs reconnaissent également que ces résultats ne peuvent être extrapolés aux traitements les plus récents comme certaines chimiothérapies, thérapies ciblées ou immunothérapies. De plus, le suivi des patients va être poursuivi jusqu’à leurs 18 ans pour évaluer la survenue de toxicité à long terme.

 

                                                                                                          Damien AMOUYEL

 

Pediatric Outcome after Maternal Cancer Diagnosed during Pregnancy

lien : http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1508913

 

Les autres liens

Lien des études du jour

Nivolumab versus Docetaxel in Advanced Nonsquamous Non–Small-Cell Lung Cancer

http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1507643?query=featured_home

Ovarian suppression with luteinizing hormone-releasing hormone agonists during chemotherapy as a strategy to preserve ovarian function and fertility in breast cancer patients: A systematic review and meta-analysis of randomized studies

https://www.europeancancercongress.org/Scientific-Programme/Abstract-search?abstractid=21210

 

Lien des brèves

- Check Mate 017
   https://www.europeancancercongress.org/Scientific-Programme/Abstract-search?abstractid=21205

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