Pédiatrie
Obésité : la chirurgie bariatrique est une option chez l’adolescent
La chirurgie bariatrique chez l’adolescent s’accompagne d’une perte de poids et d’une amélioration du profil métabolique. Ses risques sont mieux précisés.
- VALINCO/SIPA
Trois ans après une chirurgie bariatrique, les adolescents ont perdu du poids, leurs troubles métaboliques ont régressé et leur qualité de vie s’est améliorée.
Le travail, auquel ont participé cinq centres aux Etats-Unis, a inclus 242 adolescents (trois-quarts de jeunes filles), âgés en moyenne de 17 ans, qui ont été suivis prospectivement pendant 3 ans après une chirurgie bariatrique : 161 By-pass et 67 gastrectomie en manchon (Sleeve) (14 anneaux gastriques n’ont pas été pris en compte dans l’analyse). Leur IMC était en moyenne de 53 à l’inclusion.
Un suivi encore limité
Au terme du suivi de 3 ans, la perte de poids était en moyenne de 27% sur l’ensemble de la cohorte (28% après bypass et 26% après manchon). Chez les adolescents concernés par le trouble à l’inclusion, une rémission du diabète a été rapportée dans 95% des cas, des anomalies de la fonction rénale dans 86% des cas, du pré-diabète dans 76% des cas et de l’HTA dans 74% des cas. La qualité de vie en rapport avec le poids était également nettement améliorée.
Le geste chirurgical n’est cependant pas sans inconvénient sur ce délai : une hypoferritinémie a été observée chez 57% des adolescents et ils ont été 14% à subir devoir subir des gestes intra-abdominaux complémentaires durant la période de suivi.








