Communiqué de l'ARS Languedoc-Roussillon
Dengue à Nîmes : 3 nouveaux cas autochtones confirmés
A l'issue d'une enquête de l'ARS Languedoc-Roussillon, le bilan de cas autochtones de dengue à Nîmes s’établit désormais à 5 cas confirmés. Tous ont fréquenté le même quartier.
Le Gard (30), département du sud de la France, serait-il devenu le lieu de villégiature favori du moustique tigre ? C'est la question que l'on pouvait se poser suite à la détection récemment à Nîmes du virus de la dengue chez deux personnes n’ayant pas voyagé dans des zones endémiques, où circule habituellement le virus.
Mais depuis mercredi soir, ce bilan s’établit désormais à 5 cas confirmés autochtones de dengue, tous ayant fréquenté le même quartier de Nîmes, et ayant eu des symptômes débutant entre les 8 et 18 août.
La Gard au niveau 3 de plan de lutte
La situation a conduit le Ministère de la Santé à classer le département au niveau 3 du plan de lutte anti-dissémination chikungunya-dengue. Des opérations ciblées de lutte anti-vectorielle afin d’éliminer les moustiques et leurs larves ont ainsi été menées dans cette zone. « Aucun nouveau cas n’a depuis lors été identifié », précise le communiqué de presse de l'ARS Languedoc-Roussillon.
L'Agence rajoute toutefois qu'afin d’augmenter l’efficacité des traitements insecticides réalisés, « ces opérations ont vocation à être renouvelées dans les jours à venir dans les mêmes secteurs ».
Les professionnels de santé en première ligne
Par ailleurs, les habitants ont été sensibilisés aux mesures simples permettant de limiter la prolifération du moustique tigre, vecteur de la dengue et du chikungunya. Elles consistent à détruire les gîtes potentiels de reproduction des moustiques, et à se protéger des piqûres, ainsi que son habitat.
Enfin, les professionnels de santé ont reçu des informations des autorités sanitaires locales visant à les sensibiliser à nouveau à la recherche du diagnostic de dengue pour des patients présentant les symptômes compatibles « et pour lesquels aucun autre diagnostic n’est posé, ceci y compris pour des patients n’ayant pas voyagé », conclut l'ARS Languedoc-Roussillon.