Sexualité

Cancer, dépression, cœur : vos rapports sexuels peuvent booster votre santé !

La sexualité n’est pas utile uniquement à la reproduction et au plaisir, elle booste également votre santé en éloignant plusieurs maladies comme le cancer ou encore la dépression.

  • proud_natalia/istock
  • 02 Mai 2025
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    En moyenne, les Françaises ont 6 rapports sexuels dans le mois et les Français 6,7, selon une étude de l’Inserm et l’ANRS Maladies infectieuses émergentes. Par ailleurs, plus de 7 femmes sur 10 et plus de 9 hommes sur 10 ont reconnu se masturber. Et il n’y a aucun mal à se faire du bien… bien au contraire ! Plusieurs études ont confirmé que la sexualité pouvait éloigner les maladies.

    Avoir 1 à 2 rapports sexuels par semaine réduit les risques de dépression

    Des travaux présentés dans la revue Journal of Affective Disorders en avril dernier ont montré qu’avoir des relations sexuelles était bon pour la santé mentale et le bien-être psychologique. Les chercheurs sont parvenus à cette conclusion après avoir étudié la fréquence des ébats et les symptômes de 15.794 Américains âgés de 20 à 59 ans, dont près de 1.300 souffraient de dépression.

    L’analyse a montré que les personnes faisant l’amour au moins une fois par semaine avaient 24 % moins de risque de souffrir de dépression par rapport à celles moins active sexuellement.

    Les travaux établissent que les bénéfices de la sexualité sur la santé mentale étaient observés entre 52 et 103 rapports par an, soit une à deux fois par semaine.

    Cancer, cœur, hypertension : la sexualité éloigne les maladies

    En plus de booster le bien-être psychologique, une sexualité épanouie éloigne également plusieurs maladies dont le cancer. Une équipe de l’université de Harvard a par exemple démontré que les hommes qui éjaculaient 21 fois ou plus par mois, avaient 31 % moins de risque de souffrir d’un cancer de la prostate par rapport à ceux qui le faisaient entre quatre et sept par mois. Des chercheurs australiens sont arrivés à des conclusions similaires. Selon leurs travaux, le risque de cancer de la prostate avant 70 ans était inférieur de 36 % chez les hommes qui éjaculaient en moyenne cinq à sept fois par semaine, par rapport à ceux qui atteignaient le 7e ciel moins de deux à trois fois par semaine.

    Les raisons du lien observé ne sont pas connues. Mais les scientifiques avancent plusieurs hypothèses : l'éjaculation limiterait le cancer de la prostate en diminuant la concentration de toxines et de structures cristallines qui peuvent s'accumuler dans la prostate et causer des tumeurs. Sinon, elle aiderait à réduire l’inflammation au niveau de la prostate.

    Le batifolage se révèle aussi bénéfique pour la santé des femmes. Une étude parue dans la revue Breast Cancer Research révèle qu’une activité sexuelle régulière pourrait réduire les risques de cancer du sein. Elle avance que l'ocytocine, une des hormones libérées lors des ébats, aurait un effet protecteur sur le tissu mammaire.

    La sexualité est aussi bonne pour le cœur. Une étude parue dans la revue The journal of sexual medicine, a montré que les patients hypertendus qui avaient entre 12 et 51 rapports sexuels par an présentaient un risque moindre de mortalité toutes causes confondues. La Fédération Française de Cardiologie confirme aussi les bienfaits de l’activité sexuelle sur la santé cardiaque.

    "Scientifiques et professionnels de santé s’accordent sur les multiples bienfaits pour la santé d’une activité sexuelle régulière : effet relaxant, antidépresseur, antidouleur, production des « hormones du plaisir » que sont la sérotonine, la dopamine et les endorphines, etc. Ce consensus s’étend également aux bénéfices de l’activité sexuelle sur la santé cardiovasculaire : un rapport sexuel représente un effort physique d’intensité modérée, comparable à l’énergie dépensée pour monter deux étages à bonne allure. Il participe en outre à l’élimination de toxines, augmente le rythme cardiaque, active la circulation sanguine et muscle le cœur."

    Mais attention, pour profiter pleinement de ses bénéfices, il faut que la sexualité soit responsable plaisante et protégée.

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    JDF