Infectiologie
Zoonose : un cas de Monkeypox hospitalisé au Royaume-Uni
Un cas de Monkeypox, ou variole du singe, confirmé en Grande-Bretagne. Le malade venait du Nigéria et a été placé en isolement dans un hôpital londonien.
- Crédits :Cameris / istock.
Un cas de Monkeypox ou "variole du singe" a été signalé en Angleterre par l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA). Il s'agit d'une infection apparentée à la variole mais beaucoup moins transmissible.
Pour éviter toute épidémie, le malade a été isolé et est traité à l'hôpital St Thomas (Londres). Il aurait contracté le virus lors d’un voyage au Nigéria.
Faible risque de transmission
"Il est important de souligner que la variole du singe ne se propage pas facilement entre les humains et que le risque de transmission est très faible", a déclaré dans un communiqué de presse le Dr Colin Brown, directeur à l'UKHSA. "Nous sommes en train de contacter les personnes qui ont fréquenté le malade, pour les examiner et leur donner des conseils", ajoute-t-il.
La variole du singe est une infection virale rare, apparentée à la variole qui a été éradiquée en 1979, beaucoup moins contagieuse et qui se manifeste par de la fièvre, des éruptions cutanées et surtout des adénopathies (ces dernières n'existant pas dans la variole). La maladie, généralement bénigne, peut néanmoins être mortelle si elle n’est pas soignée, en particulier chez les jeunes.
Attention aux rongeurs et aux singes
Depuis sa découverte en 1970, des cas humains de variole du singe ont été répertoriés dans plusieurs pays africains : le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Liberia, le Nigeria, le Sierra Leone et le Soudan.
La contamination se fait via les rongeurs ou les singes.








