Le congrès de l’ASCO, l’Association Américaine de lutte contre le cancer, s’est terminé début juin, avec la constatation, unanime, que l’innovation thérapeutique était en train de révolutionner le traitement de nombreuses affections cancéreuses. Mais l’euphorie des chercheurs, là aussi unanimement, a été douchée par la difficulté d’accession à ces traitements. Pas uniquement pour des questions de coût, mais aussi en raison d’un rigorisme des autorités de santé, peut-être excessif, et qui se traduit par une réglementation trop rigide et surtout d’évolution, beaucoup trop lente. L’innovation thérapeutique irait-elle trop vite pour les institutions ? Certaines spécialités vivent des heures éthiquement délicates, face à des patients qui ne peuvent pas, ou plus, bénéficier de traitement qui pourtant, ont encore fait leur preuve lors de ce congrès. Deux médecins présents lors de ce congrès, tous deux chefs de service, nous ont alertés. Deux spécialistes des cancers de la vessie. Le Professeur Thierry Lebret, chef de service d’urologie à l’hôpital Foch à Suresnes Le Professeur Stéphane Oudard chef de service d’oncologie à l’Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris.
Le syndrome des jambes sans repos, une maladie neurologique chronique fréquente, qui n’est pas toujours bien comprise, pas toujours bien diagnostiquée mais qui se traite de mieux en mieux Les choix thérapeutiques se sont multipliés ce qui impose d’avoir une stratégie médico-chirurgicale cohérente sur le long terme.