Neurologie
Neuromyélites et neuropathies optiques : intérêt potentiel du rituximab
Une nouvelle méta-analyse parue dans le JAMA Neurology valide l’intérêt du rituximab dans les maladies du spectre des neuropathies optiques ou « Neuromyelitis optica spectrum disorders » (NMOSDs), une entité proche de la sclérose en plaque
- gwolters/epictura
La méta-analyse a inclus 46 études sur 438 malades âgés d’environ 32 ans lors de l’initiation du traitement. Le rituximab démontre sa capacité à réduire de 21% le risque de rechutes de NMOSD et de 36% le handicap neurologique évalué sur le score EDSS. Cependant, un taux d’effets secondaire atteignant 26%, dont 7 décès, doit faire prescrire ce type de traitement avec prudence.
L’analyse des études, le plus souvent observationnelles, s’accompagne d’une grande hétérogénéité des malades, en particulier vis-à-vis du score EDSS et complique l’analyse des biais.
Un total de 114 malades ont subit au moins un effet secondaires, le plus souvent mineur et en rapport avec la perfusion (10,3%) ou une infection (9,1%). Une leucopénie persistante est apparue chez 20 malades (4,6%), 2 ont eu une encéphalopathie réversible et 7 (1,6%) sont décédés, ce qui peut néanmoins être en rapport avec l’évolution naturelle de ces maladies où le taux de mortalité est en moyenne de 12%.
Ces données démontrant un impact du rituximab sur le réduction des poussées sont intéressantes car chaque poussée est à l’origine d’une progression du handicap, néanmoins, une étude randomisée serait nécessaire.











