Paris 2024

Sport et santé : bien manger, bien bouger avec les Jeux

La Semaine Olympique et Paralympique (SOP) a débuté le 2 avril. Son but, faire passer un message simple : « Bien manger, bien bouger ».

  • Par le Dr Caroline Pombourcq
  • Rudzhan Nagiev/iStock
  • 03 Avr 2024
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    Grande cause nationale 2024, l’activité physique doit augmenter en France chez les adultes mais surtout les enfants. Promouvoir l’activité physique est donc une nécessité.

    Le gouvernement espère ainsi que bouger au moins 30 minutes par jour et manger équilibré soient bien ancrés dans tous les esprits en continuité des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

    C’est dans ce contexte que s’est ouverte mardi 2 avril 2024 la 8ème édition de la Semaine Olympique et Paralympique (SOP), en partenariat avec Danone, partenaire officiel de Paris 2024 et jusqu’au 6 avril.

    2 millions d’enfants sensibilisés

    Le lancement de la SOP (appelée Journée des Champion·ne·s) a eu lieu le 2 avril à l’Adidas Arena à Paris avec plus de 4.000 enfants présents, de nombreuses activités sportives et un show culinaire et sportif.

    Mais ce sont en fait plus de 2 millions de jeunes qui ont été sensibilisés dans toute la France et qui le seront tout au long de la semaine, avec plus de 10.000 écoles mobilisées, plus de 1.000 projets avec les athlètes et plus de 5.800 projets intégrant une dimension paralympique.

    Devant la très mauvaise situation de la France en matière d’activité physique, et selon Marie Barsacq, directrice Impact et Héritage de Paris 2024, il faut « promouvoir l’activité physique et sportive » en agissant directement sur les plus jeunes.

    « Jeunesse sédentaire, vieillesse grabataire »

    Pour le Dr Michel Cymès, Ambassadeur Santé des Jeux de Paris 2024, lors du brief presse du 27 mars 2024 : « Aujourd’hui les enfants se dirigent vers une maladie de vieux comme le diabète type 2 ». Et selon lui : « Jeunesse sédentaire vieillesse grabataire ».

    Il faut en effet agir dès le plus jeune âge en matière d’activité physique. Et comme l’a indiqué Jean-Marc Serfaty, référent ministériel Jeux Olympiques et Paralympiques au ministère de l’Éducation nationale, les « 30 minutes d’activités physiques conseillées sont à intégrer au temps scolaire » ; sans oublier que « bouger, c’est un besoin, et la réponse au besoin de bouger s’organise dans le temps scolaire et ne doit pas être considéré comme du temps en plus ». Il est nécessaire, selon lui, « d’englober enseignants, élèves et parents ».

    Rappelons une augmentation de 2 % chaque année du nombre d’adolescents de 16 à 18 ans atteints de diabète de type 2, et une hausse de plus de 15 % d’enfants obèses (selon une étude datant de 2023). On observe par conséquent un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires et de pathologies chroniques comme le diabète de type 2 ou les cancers, favorisées par l’obésité et la sédentarité. Ce manque d'activité physique des jeunes est véritablement préoccupant pour la santé des adultes qu’ils deviendront. Les leviers sont, sans hésiter, la promotion d’une activité physique régulière et adaptée, et une meilleure alimentation. N’oublions pas qu’il est aussi prouvé que l’activité physique réduit les symptômes dépressifs, l’anxiété et améliore la réflexion, l’apprentissage et le bien-être.

    Promouvoir activité physique et alimentation équilibrée

    Selon Simon Van de Steene, Directeur du partenariat Danone et Jeux de Paris 2024, il faut « sensibiliser les jeunes au mieux manger et au mieux bouger ».

    Comme nous le rappelle Tony Estanguet : « Depuis 2017, avec la Semaine Olympique et Paralympique, plus de cinq millions de jeunes ont été sensibilisés aux bienfaits du sport et à d’autres thématiques cruciales comme le handicap et l’inclusion par le sport avec cette année encore plus de projets intégrant une dimension para-sportive, soit 6.200 ».

    Et même si cette SOP est la dernière portée par Paris 2024, elle compte bien perdurer après la fin des Jeux.

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    JDF