Pneumologie
Pollution : une meilleure qualité de l’air réduit les symptômes bronchitiques chez l’enfant
La diminution de la pollution atmosphérique constatée dans le Sud de la Californie est associée à une réduction des symptômes respiratoires chez les enfants.
- elwynn/ pix5
Une preuve supplémentaire des effets nocifs de la pollution sur la fonction respiratoire est apportée par une étude conduite par des chercheurs californiens sur des cohortes incluant plus de 4500 enfants d’un âge compris entre 5 et 18 ans suivis de 1993 à 2012.
Les niveaux d’exposition au dioxyde d’azote, à l’ozone et aux microparticules PM10 (moins de 10 µ) et PM2,5 ( moins de 2,5 µ) ont été relevés au début et à la fin du suivi, et la prévalence des symptômes respiratoires a été déterminée par des réponses à des questionnaires.
Meilleur contrôle de l’asthme
Parmi ces enfants, 19,4 % étaient asthmatiques à l’âge de 10 ans. Pour eux, la réduction absolue de la prévalence de symptôme bronchitique était de 10,1 % en cas de diminution médiane de 4,9 ppb (parties par milliard) de dioxyde d’azote, de 16,3 % pour une baisse de 3,6 ppb d’ozone et de 18,7 % pour une diminution de 5,8 µg/m3 des PM10 et de 15,4 % pour une réduction de 6,8 µg/m3 des PM2,5.
Chez les enfants non asthmatiques, les bénéfices sont moindres avec respectivement une réduction absolue de 1,8 %, 1,7 %, 2,2 % et 2,3 %. Les associations sont à peu près les mêmes à l’âge de 15 ans.
Les auteurs concluent que la diminution de la pollution est associée de façon statistiquement significative à une réduction des symptômes bronchitiques chez l’enfant. Bien que l’étude n’ait pas été conçue pour déterminer une causalité, ses résultats sont en faveur d’un bénéfice potentiel de la baisse de la pollution sur le contrôle de l’asthme.
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