Pneumologie
Cancer du poumon : le pembrolizumab améliore la survie en première ligne
Chez des patients atteints d’un cancer du poumon avancé naïfs de traitement, le pembrolizumab permet une longue survie avec un bénéfice supérieur si l’expression de PD-L1 ≥ 50 %.
- s4visuals/epictura
Après s’être avéré efficace en deuxième ligne de traitement du cancer bronchique non à petites cellules, le pembrolizumab, un inhibiteur de checkpoint, a aussi montré qu’il améliorait la survie en première ligne de traitement chez des patients atteints de tumeur exprimant fortement PD-L1 quand on le compare à la chimiothérapie.
Une étude ouverte de phase 1b a évalué la tolérance à long terme et l’activité clinique du pembrolizumab en première ligne et la corrélation entre l’expression de PD-L1 et l’efficacité.
Expression de PD-L1 ≥ 50 %
Entre mars 2013 et septembre 2015, 101 patients avec des cancers avancés naïfs de traitement ont été randomisés en trois groupes : pembrolizumab 2 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 6), 10 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 49) et 10 mg/kg toutes les 2 semaines (n = 46).
Le taux de réponse objective est de 27 % et la survie globale médiane est de 22,1 mois. Chez les malades avec une expression de PD-L1 ≥ 50 %, le bénéfice s’avère supérieur comparé à la population globale : le taux de réponse objective est de 51,9 % et la survie globale à 12 mois est de 85 % versus 26,7 % et 71 % pour la population globale.
Le pembrolizumab a été bien toléré avec seulement 11,9 % des patients ayant souffert d’effets indésirables de grade 3/4 et aucun décès lié au traitement.
