Pneumologie
BPCO : bouger le jour pour mieux dormir la nuit
Chez les patients atteints d’une BPCO, il existe une relation entre les mesures de la qualité du sommeil et la quantité d’activité physique pratiquée durant la journée.
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Les malades souffrant d’une BPCO se plaignent fréquemment de troubles du sommeil qui ont un impact négatif important sur leur qualité de vie. Une étude réalisée par des chercheurs néerlandais montre que ceux qui ont une activité physique diurne bénéficient d’une meilleure qualité de sommeil nocturne.
Les auteurs ont étudié 932 patients avec une BPCO dont le sommeil et l’activité physique ont été enregistrés en continu pendant une durée médiane de six jours. Ils ont recherché les facteurs associés à un trouble du sommeil et les relations existant entre le sommeil nocturne et l’activité physique des patients pendant la journée.
Sommeil et fonction respiratoire
Cette étude confirme que les troubles du sommeil sont plus importants chez les patients qui souffrent d’une dégradation de leur fonction respiratoire et d’une aggravation de la dyspnée à l’effort. Elle montre aussi que les malades qui ont les meilleures mesures de sommeil (sans fragmentation, avec des séquences endormies ≥ 225 mn, un sommeil efficace ≥ 91 %, une durée d’éveil après le début du sommeil < 57 mn) passent significativement plus de temps à pratiquer une activité physique, qu’elle soit légère, modérée ou intense (p < 0,01).











