Neurologie
AVC : une intelligence artificielle accélère le diagnostic et le traitement
E-Stroke, une intelligence artificielle (IA) qui aide à interpréter des scanners du cerveau, permettrait des diagnostics d’AVC plus rapides et des traitements plus souvent dans les délais.
- gorodenkoff/iStock
Lors d’un AVC chaque minute compte, et l’intelligence artificielle est d’un grand secours pour les patients.
En effet un système, développé par une entreprise basée à Oxford, appelé Brainomix e-Stroke, réduit de plus d'une heure le diagnostic et permet de choisir rapidement le traitement le plus adapté.
Une technologie qui réduit de plus d'1h le délai de diagnostic
Utilisé dans 111.000 cas de suspicion d'AVC au Royaume-Uni, il a permis d’augmenter significativement le taux de patients qui ne souffrent d'aucun ou d'un handicap léger suite à un AVC. Ce chiffre est ainsi passé de 16 à 48%.
"Chaque minute gagnée pendant l'évaluation initiale à l'hôpital des gens qui présentent des symptômes d'AVC permet d'améliorer spectaculairement les chances d'un patient de quitter l'hôpital en bonne santé", a affirmé dans un communiqué le Dr Thimothy Ferris, directeur de la transformation au sein du système public de santé (NHS) britannique.
En effet, pour chaque minute écoulée après un AVC, près de 2 millions de cellules cérébrales meurent, avec un risque de lésion irréversible et de handicap sévère.
Cette IA permet de limiter les séquelles d'un AVC
La plateforme aide les médecins dans l'interprétation des scanners cérébraux et leur permet de partager les images avec des spécialistes du monde entier qui peuvent y accéder à distance.
Carol Wilson, une assistante d'enseignement, a déclaré que grâce au diagnostic et au traitement rapides qu'elle a reçus grâce à la technologie elle avait pu rassurer ses proches par SMS le jour même et était "de retour à la maison et capable de marcher deux jours après avoir subi un AVC".
E-Stroke est désormais utilisée dans plus de 330 hôpitaux dans plus de 30 pays et a triplé le nombre de patients victimes d'un AVC qui, comme Carol Wilson, atteignent l'indépendance fonctionnelle.











