Oncologie
Cancer de la prostate : une nouvelle technique de biopsie liquide pour identifier les non-répondeurs
De nombreux malades souffrant d’un cancer de la prostate ne répondent pas au traitement de première intention. Des chercheurs américains ont mis au point une nouvelle technique de biopsie liquide qui permet de les identifier.
- Dr_Microbe
Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus fréquent chez les hommes, et la cinquième cause de décès par cancer chez les hommes dans le monde. Des chercheurs américains ont élaboré une nouvelle technique de biopsie liquide qui permettrait de les identifier. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Nature chemistry le 2 avril 2018.
Cibler les patients non-répondeurs
Les chercheurs de l’Université de Toronto ont mis au point une nouvelle technique de biopsie liquide permettant de déterminer quels patients pourraient ne pas répondre au traitement de première intention dans cancer de la prostate. « Le dépistage de la pharmacorésistance est essentiel à l’amélioration des approches thérapeutiques pour de nombreux cancers », explique Shana Kelley. Son objectif est d’éviter d’instaurer chez les patients non-répondeurs un traitement inefficace qui peut s’avérer coûteux et surtout toxique.
Une technique moins invasive
Les chercheurs américains ont développé une nouvelle approche utilisant des nanoparticules magnétiques pouvant cibler les cellules tumorales circulantes dans un simple échantillon de sang. Cibler les cellules tumorales circulantes responsables de la propagation du cancer permet de recueillir des informations provenant de la tumeur primaire et d’orienter le traitement. Par ailleurs, les biomarqueurs mis au point par les chercheurs sont le reflet de la résistance aux médicaments.
« Trouver une aiguille dans une botte de foin »
Cette nouvelle méthode permet de compter le nombre de cellules tumorales circulantes et d’effectuer l’analyse d’un biomarqueur cliniquement pertinent. Pour les praticiens, cela constitue un nouvel outil de dépistage simple et personnalisé.
Les chercheurs s’attèlent désormais à étendre l’application de cette nouvelle technologie à d’autres formes de cancer, voire à d’autres pathologies.











