Infectiologie
Grippe aviaire : décès du patient infecté par le variant H5N5 aux États-Unis
Aux États-Unis, l'homme contaminé par le variant H5N5 de la grippe aviaire est décédé. Les autorités précisent que le risque de contracter cette maladie reste cependant faible pour la population.
- Sergii Kolesnikov/iStock
C’est la première fois que le variant H5N5 de la grippe aviaire fait une victime humaine. Vendredi 21 novembre, les autorités sanitaires américaines de l'État de Washington ont confirmé le décès du premier patient atteint de cette souche du virus.
Deuxième décès lié à la grippe aviaire aux États-Unis
Jusqu’à présent, le variant H5N5 de la grippe aviaire n'avait jamais été observé chez l'Homme. Mais le 14 novembre dernier, dans un communiqué, le département de la santé de l'État de Washington, avait confirmé un cas humain de grippe aviaire, lié à la souche H5N5. Ce patient, hospitalisé depuis le début du mois, en est donc décédé le vendredi 21 novembre.
Les autorités précisent qu’il était âgé, souffrait de problèmes de santé sous-jacents et aurait été contaminé par les animaux de son "élevage domestique de volailles dans son jardin". En effet, si dans la plupart des cas, le grippe aviaire touche les oiseaux, “certains de ces virus d’origine aviaire peuvent ponctuellement passer la barrière d’espèce et infecter des mammifères dont des humains”, précise l’Institut Pasteur. La plupart des cas de grippe aviaire chez l'humain sont dus à deux souches du virus, H5N1 et H7N9.
Le risque pour le public demeure faible
Pour H5N5, c’est donc une première. Mais depuis le début de l’année aux États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), principale agence sanitaire du pays, ont enregistré 70 cas humains de grippe aviaire, dont désormais deux décès. “Le risque pour le public demeure faible, rassurent les CDC. Il n’existe aucune preuve de transmission de ce virus entre personnes".
Chez l’Homme, pour les souches H5N1 et H7N9, les symptômes pseudo-grippaux sont les mêmes : des douleurs musculaires, de la fièvre, de la toux ou encore des maux de gorge. Pour limiter le risque de contagion de l’animal à l’Homme, le mieux est de limiter les contacts directs avec des animaux infectés. L’Institut Pasteur de Lille recommande aussi d’éviter les endroits à risque élevé, comme les fermes d’élevage de volaille, et de toucher des surfaces contaminées par des excréments ou des sécrétions d’oiseaux.











