Infectiologie
Fièvre hémorragique Crimée-Congo : une nouvelle souche identifiée
Une nouvelle souche de la fièvre hémorragique Crimée-Congo a été identifiée en Russie, pas très loin de l'Ukraine. Voici les symptômes de ce virus.
- kazuma seki/iStock
Le 28 juin, des scientifiques de l'université Sechenov de Moscou ont annoncé une découverte inquiétante à l’agence de presse TASS. "Une nouvelle souche de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) a été découverte dans le sud de la Russie", ont-ils indiqué.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, cette maladie est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie ainsi que dans les pays en deçà du 50ème degré de latitude nord.
"La mort survient dans environ 30 % des cas"
La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est provoquée par un Nairovirus de la famille des Bunyaviridae. Il est principalement transmis aux êtres humains par des tiques et des animaux d’élevage. La transmission du virus se fait soit par des piqûres, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés pendant ou immédiatement après l’abattage.
D’après les chercheurs russes, le principal symptôme et le plus dangereux de la fièvre hémorragique de Congo-Crimée est l'hémorragie interne. "La maladie se développe rapidement. Dans les cas graves, une insuffisance hépatique ou pulmonaire soudaine peut survenir après cinq jours de maladie. La mort survient dans environ 30% des cas, dès la deuxième semaine de la maladie. Différentes versions du virus sont à l'origine de différents degrés de gravité de la maladie", ont expliqué les scientifiques. L’OMS indique que cette maladie, provoquant des flambées de fièvre hémorragique virale sévère, cause un taux de létalité pouvant atteindre 40%.
Pas de vaccin
Pour l’heure, il n’existe pas de vaccin contre le virus ni pour l’homme, ni pour l’animal, selon le communiqué du TASS. Le traitement suivi par les personnes infectées permet de soulager les symptômes de maladie.











