Urologie
Cancer de la prostate métastasé : une nouvelle association ralentit la progression
L'association d'un anti-PARP avec l'hormonothérapie réduit la progresion du cancer de la prostate métastasé, et pas seulement dans les goupe BRCA1/BRCA2..
- Shidlovski/istock
Cancer de la prostate : le risque de croissance de la tumeur réduit jusqu’à 48 %
Cancer de la prostate et niraparib : des résultats prometteurs mais plus d’effets secondaires
Pour les chercheurs, la mise en lumière de cette nouvelle association de médicaments est prometteuse. "Bien que les traitements standards actuels soient très efficaces pour la majorité des patients atteints d'un cancer de la prostate avancé, une petite, mais très importante proportion de patients en tire un bénéfice limité. Nous savons maintenant que les cancers de la prostate avec des altérations des gènes HRR représentent un groupe important de patients dont la maladie récidive rapidement et évolue de manière agressive. En l’associant au niraparib, nous pouvons retarder la récidive du cancer et, espérons-le, prolonger considérablement l'espérance de vie", confie le Professeur Attard, auteur de l'étude.
La nouvelle association, présentée dans Nature Medicine, est généralement bien tolérée. Cependant, le groupe niraparib a eu davantage d’effets secondaires, précisent les scientifiques. Plus d'anémies et d'hypertensions artérielles ont été enregistrées avec la combinaison. 25 % des patients ont eu besoin de transfusions sanguines. Les décès liés au traitement étaient également plus élevés dans le groupe niraparib (14 contre 7). En revanche, les taux d'abandon du traitement étaient restés globalement faibles. Des nouvelles études confirmant les données sont nécessaires avant une application clinique.











