Société

Blessures dans le foot : le gazon artificiel est moins dangereux pour les joueurs

A l’heure du développement des pelouses synthétiques pour jouer au football sans assoiffer la planète, des chercheurs se sont penchés sur la question de son impact sur le risque de blessures des joueurs.

  • Par Margot Montpezat
  • Bigandt_Photography/iStock
  • 02 Mai 2023
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    Jouer au football sur une pelouse artificielle entraîne-t-il davantage de risques en termes de blessures ? Non, si on en croit des chercheurs finlandais qui viennent de publier les résultats d’une étude systématique et d'une méta-analyse dans The Lancet.

    Gazon synthétique : il diminue le risque de blessures

    Ils ont mené leur recherche en se basant sur 1.447 études et plus de 67 rapports complets. D’après eux, les hommes et les femmes présentaient une incidence de blessures plus faible sur le gazon artificiel que sur tous autres types de surfaces de jeu.

    C’est particulièrement le cas pour les joueurs professionnels sur gazon artificiels qui sont moins nombreux à se blesser que les joueurs amateurs. Dans le détail, l'incidence des blessures au bassin, à la cuisse et au genou était plus faible sur le gazon artificiel, expliquent les auteurs.

    Sur la base de ces résultats, les pelouses artificielles semblent être des surfaces sûres pour le football car l'incidence globale des blessures diminue, assurent-ils.

    Réchauffement climatique : le gazon synthétique présente un avantage indéniable 

    Ainsi, d’après les scientifiques, le risque de blessure ne peut pas être utilisé comme un argument contre le gazon artificiel lorsqu'il s'agit de déterminer la surface de jeu optimale pour le football. La sécurité du gazon artificiel en tant que terrain de jeu fait pourtant l'objet d'un débat depuis l'introduction de la première génération de gazon artificiel dans les années 1960.

    Aujourd’hui, encouragé par la FFF (Fédération Française de Football) c'est son impact positif sur le réchauffement climatique qui fait l’unanimité puisque contrairement à une pelouse naturelle, il ne nécessite pas d’arrosage.

    D’ailleurs aujourd’hui, les collectivités locales orientent 95 % des nouveaux projets de terrain vers des surfaces en synthétique.

    "Le stade du futur sera forcément synthétique”, a résumé un expert du sport dans le journal quotidien régional français l'Indépendant. Pour le bien de la planète et des afficionados de ce sport, donc ! 

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    JDF