Trouble panique : des crises de terreur inattendues et invalidantes

Publié le 12.12.2016
Mise à jour 13.02.2023
Trouble panique : des crises de terreur inattendues et invalidantes
SIphotography/iStock

Le trouble panique est une forme d’anxiété caractérisée par des attaques de panique qui surviennent inopinément et se répètent. La peur de ces crises va conduire la personne atteinte à avoir des conduites d’évitement ce qui va modifier la vie de tous les jours.

Trouble panique : COMPRENDRE

Des mots pour les maux
Les « attaques de panique » sont un signal d’alarme déclenché par le corps sans raison valable.
Le trouble panique est l’une des manifestations des « troubles anxieux ».
Une « anxiété anticipatoire » correspond à la crainte de subir à nouveau une attaque de panique, ce qui aboutit au développement de « conduites d’évitement ».
« L’agoraphobie » est la crainte de se trouver dans des lieux où il pourrait être difficile de fuir ou d’obtenir de l’aide en cas d’attaque de panique

Qu'est-ce que le trouble panique ?

On parle de trouble panique lorsque l’on vit dans l’angoisse d’une nouvelle attaque de panique et que cela conduit à modifier son comportement avec des « conduites d’évitement ». Le trouble panique est l’une des manifestations des « troubles anxieux ». L’anxiété et les attaques de panique ne sont pas graves en tant que telles, mais elles peuvent être impressionnantes, voire traumatisantes, pour la personne et son entourage.
Une attaque de panique est une crise d'angoisse aiguë très pénible (« crise de terreur ») qui apparaît de façon brutale et inattendue et dure de quelques minutes à quelques heures. La personne va ressentir une peur intense (de mourir, de devenir fou), une sensation de danger immédiat avec des perceptions physiques désagréables (palpitations, sueurs, tremblements, douleurs de la poitrine…) qui vont être plus ou moins spectaculaires et vont aggraver la peur ressentie. La personne a l'impression de perdre totalement le contrôle. 
Habituellement, lorsqu’une peur panique est déclenchée en présence d’un danger réel, la réaction de terreur peut sauver la vie de la personne. Mais en état de crise de panique, la réaction de terreur se produit alors qu’il n’y a aucune raison de donner l’alarme. Ces crises de panique se produisent donc souvent de façon inopinée, dans un cadre familier ou dans une situation qui ne présente pas de danger réel. Il n’en demeure pas moins que le sentiment de terreur est bien réel et associé à des manifestations physiques et psychologiques extrêmes.
Progressivement, une « anxiété anticipatoire » s’installe. La personne vit dans la crainte de subir à nouveau une attaque de panique. Cette crainte de la voir réapparaître n'importe où et n'importe quand peut entraîner des « conduites d’évitement » avec des conséquences dans tous les domaines : professionnel (absentéisme), personnel (peur de sortir de chez soi), familial (conflit) et une baisse importante de la qualité de vie de la personne.
Le trouble panique peut parfois être accompagné « d’agoraphobie », c’est-à-dire la crainte de se trouver dans des lieux où il pourrait être difficile de fuir ou d’obtenir de l’aide en cas d’attaque de panique. Certains agoraphobes ne circulent que dans un périmètre restreint ou ont besoin d’être accompagnés d’une personne de confiance pour leur moindre déplacement, ce qui affecte souvent la famille et les amis.
La fréquence des attaques de panique varie d’une personne à l’autre. Certaines personnes n’en feront qu’une ou deux sur toute leur vie alors que d’autres en auront plusieurs par jour.

Quels sont les signes du trouble panique ?

Les principaux signes de l'attaque de panique sont à la fois psychiques, physiques et comportementaux.
Souvent, les signes surviennent brutalement, sans réel facteur déclenchant. Ils atteignent leur intensité maximale en quelques minutes et durent en moyenne une demi-heure. Des sensations physiques désagréables augmentent l'angoisse et la peur créant ainsi un véritable cercle vicieux. 
Les signes physiques varient d'une personne à l'autre et d'une attaque de panique à l'autre et peuvent conduire à rechercher d’autres maladies (infarctus, asthme…). Il peut s’agir de signes évocateurs d’une maladie cardiaque comme une accélération du rythme cardiaque (« tachycardie »), voire de véritables palpitations, avec douleurs ou gêne dans la poitrine. Il peut aussi s’agir d’une gêne respiratoire évocatrice d’une maladie du poumon avec une sensation d'étouffement, des malaises, un étourdissement, des vertiges, mais aussi une maladie aiguë du ventre avec des douleurs dans le ventre, des nausées, des vomissements, des diarrhées. Parfois, on observe des tremblements, des secousses musculaires, une vision floue, des sifflements ou des bourdonnements d’oreille (« acouphènes »), des sueurs, des frissons, des bouffées de chaleur… Seul un examen attentif par le médecin pourra distinguer ces signes physiques d’angoisse de la maladie du corps (« affection somatique ») qu’elle peut évoquer (asthme, troubles cardiaques, urgence chirurgicale digestive…) et qui, par ailleurs, peut aussi s’associer à des signes anxieux.
Les sensations psychiques sont dominées par des pensées catastrophiques et une sensation de perte de contrôle avec différentes peurs : peur de s’étouffer, de s’évanouir, de mourir, d’avoir un malaise cardiaque, de devenir fou.
Afin de lutter contre ces peurs, certaines personnes vont fuir rapidement le lieu dans lequel elles se trouvent en tentant de dissimuler l'expérience éprouvante, d'autres sont sidérées, incapable de bouger. Dans les formes les plus sévères d'attaque de panique, une impression de dépersonnalisation et/ou de déréalisation peut exister avec une perte de contact avec la réalité.

Quelles sont les causes du trouble panique ?

Le trouble panique n’a pas de cause unique, il résulterait de la combinaison de plusieurs facteurs génétiques, biologiques et psycho-sociaux que les chercheurs tentent d’éclaircir.
Selon certaines théories, il s’agirait d’une réaction inappropriée ou excessive au stress. Ainsi, différentes situations de peur et d’angoisse (dont celle de ne plus pouvoir respirer) peuvent déclencher l’hyperventilation, qui peut elle-même engendrer certains signes, en particulier les vertiges, l’engourdissement des membres, les tremblements et les palpitations. À leur tour, ces sensations aggravent la peur et l’anxiété. Il s’agit donc d’un cercle vicieux qui s’auto-entretient par l’intermédiaire de certains neurotransmetteurs dans le cerveau.
Le trouble panique apparaît généralement à la fin de l’adolescence ou chez l’adulte jeune. La première crise peut se produire après une période de grande tension psychique, par exemple la perte d’un être cher, une séparation, une maladie, un accident ou encore un accouchement. Les crises de panique, et surtout leur anticipation, persistent même après que la situation de stress ait disparue.

Comment évolue le trouble panique ?

Sans aide adaptée, le trouble panique peut progresser et causer une détresse encore plus importante. La menace constante de ne pas savoir quand, ni où, une nouvelle crise va se produire peut provoquer une « anxiété d’anticipation », c’est-à-dire la crainte constante que d’autres crises de panique ne se produisent. Il ne suffit pourtant pas d’éviter les situations ou les endroits redoutés pour empêcher ce sentiment d’anxiété ou de peur.
Le trouble panique évolue le plus souvent sur un mode chronique. Non traité, il connaît une évolution souvent fluctuante avec des phases de rémission spontanée mais aussi des phases de poussées qui peuvent s’étaler sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Certains troubles psychiatriques comme « l’agoraphobie » ou la dépression peuvent apparaître secondairement à la répétition d’attaques de panique. La crainte d'être envahi par une nouvelle attaque dans un lieu public sans possibilité d'être secouru peut induire de nouvelles peurs comme la peur de sortir, d’être en présence d’inconnus ou de participer à des activités sociales ou professionnelles diverses.

Quelles sont les complications du trouble panique ?

Les crises de panique, l’anxiété d’anticipation et les conduites d’évitement peuvent avoir des conséquences graves si elles ne sont pas traitées.
Les victimes de ce trouble sont donc plus à risque de dépression que la population en général, avec les complications que cela implique, en particulier le risque de suicide.
Dans leurs efforts désespérés pour éviter les crises de panique, certaines personnes abusent de l’alcool, des drogues (cannabis) ou de certains médicaments comme les benzodiazépines.
On retrouve aussi différents troubles psychiatriques très fréquemment associés au trouble panique : la phobie sociale, le « trouble de l’anxiété généralisée », les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) ou encore le syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Sans prise en charge adaptée, ils ne font alors qu’aggraver les signes de façon inexorable.

Trouble panique : DIAGNOSTIC

Quand faut-il évoquer un trouble panique ?

Le trouble panique apparaît généralement à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte.
Il est très facile de le confondre avec de nombreux autres problèmes médicaux ou psychiatriques. Les personnes consultent en général plusieurs médecins avant d’obtenir un diagnostic.
En cas de crise d’angoisse intense et inattendue, sans réel facteur déclenchant, surtout si se développent des conduites d’évitement, il faut évoquer une attaque de panique et il faut consulter rapidement un médecin traitant car lui seul pourra faire la part des choses entre un épisode d'anxiété aigüe et une maladie ayant une symptomatologie proche.

Quand faut-il consulter un médecin ?

Dès l’apparition de la première attaque de panique, il est important de consulter un médecin.
La majorité des troubles paniques surviennent sur un terrain physique sain et il est important que le médecin examine soigneusement et rassure la personne qui redoute tout particulièrement d’être atteinte d’une maladie organique non encore détectée. Il peut proposer une écoute et une évaluation de l’état d’anxiété. Une consultation précoce permet aussi généralement de réduire l’appréhension vis-à-vis d’une nouvelle crise.
D’une façon générale, plus l’accompagnement est mis en place tôt et plus le pronostic de la maladie sera amélioré. Il est important de ne pas attendre que les troubles prennent des proportions importantes dans la vie quotidienne pour agir. Il est possible de consulter son médecin généraliste ou un psychiatre pour discuter d’une prise en charge adaptée et personnalisée.

Comment faire le diagnostic de trouble panique ?

Le trouble panique est défini par au moins une attaque de panique puis une période d’appréhension importante sur une durée de plus d’un mois. Les attaques de panique constituent une expérience très pénible et laissent une véritable empreinte traumatique : la personne qui en a été victime y repense constamment et vit dans la peur que d’autres attaques ne surviennent à tout moment. S’installe alors une anxiété d’anticipation, correspondant à la crainte de souffrir à nouveau d’une telle crise. Le diagnostic de trouble panique est fait lorsque l’anticipation des crises dure depuis plus d’un mois et qu’elle a un impact réel sur la vie quotidienne, autant sur le plan personnel que familial et professionnel.
La fréquence et l’intensité des attaques de panique peuvent varier considérablement d’un individu à l’autre : d’une pendant toute la vie à plusieurs par jour. Les crises de panique sont inattendues dans le trouble panique, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas directement déclenchées par l’exposition à des objets ou des situations redoutées comme dans le cas des phobies. Elles ne doivent pas non plus être déclenchées par la consommation de substances psychoactives comme l’alcool, les drogues ou les médicaments.
Le trouble panique a un retentissement concret sur le fonctionnement des personnes atteintes. Toute la vie est réorganisée autour de la peur de revivre une nouvelle crise. La recherche de nouvelles stratégies d’évitement susceptibles de diminuer le risque de leur survenue prend le pas sur tous les aspects de la vie : personnel, familial, professionnel.

Avec quoi peut-on confondre le trouble panique ?

Les attaques de panique peuvent aussi être présentes dans d’autres troubles anxieux, tels que la « phobie sociale » ou la « phobie spécifique » (la vue d’une araignée par exemple). Elles peuvent être confondues avec des troubles anxieux dus à d’autres pathologies psychiatriques comme la dépression, la schizophrénie…
De nombreuses maladies du corps peuvent causer des signes identiques aux attaques de panique. Il serait abusif de dire que les difficultés respiratoires ou les problèmes de tétanie sont toujours synonymes de crise d’angoisse. Il est important de consulter son médecin dans tous les cas pour obtenir le bon diagnostic.
En dehors des situations de peur ou d’anxiété normale, il est également possible de confondre le trouble panique avec une anxiété induite par une substance (cocaïne, amphétamines, cannabis) ou le sevrage d’alcool.
La situation la plus difficile est de différencier les attaques de panique des manifestations anxieuses dues à certaines maladies médicales : prolapsus de la valve mitrale, hypertension artérielle, asthme, épilepsie temporale, ulcère duodénal, migraine…

Trouble panique : TRAITEMENT

Que peut-on faire en cas de trouble panique ?

En cas de trouble panique, le médecin généraliste ou un psychiatre peuvent aider la personne à évaluer ses problèmes et la conseiller sur une aide appropriée.
Deux formes de traitement sont préconisées : les traitements médicamenteux et la psychothérapie. Il est possible de les adapter en fonction de l’intensité des signes et de la souffrance ressentie.
Il ne faut pas attendre pour consulter, que ce soit lors de la première crise de panique ou bien après. Mais il n’est jamais trop tard pour bénéficier d’une aide. L’évolution de la maladie n’en sera qu’améliorée.

Quels sont les principes du traitement de l’anxiété ?

Il peut être difficile de venir à bout des attaques de panique, mais il existe des traitements et des thérapies efficaces. Il faut parfois en essayer plusieurs ou les combiner. La grande majorité des personnes réussie à réduire voire éliminer leurs crises d'anxiété aigüegrâce à ces mesures.
Tout traitement efficace commence par un diagnostic exact. Le simple fait d’identifier la maladie apporte un soulagement énorme à la personne qui craignait que l’on ne prenne pas son problème au sérieux. Ensuite, la psychothérapie et les traitements médicamenteux sont les traitements de premier recours.
La « thérapie cognitivo-comportementale » (TCC) est le traitement le plus efficace du trouble panique. Elle permet de diminuer la fréquence et la gravité des attaques de panique, de réduire l’anxiété d’anticipation et l’évitement phobique lié à la panique. Elle permet ainsi de limiter l’incapacité fonctionnelle liée à l’anxiété.
Si la psychothérapie ne suffit pas, on peut faire appel aux médicaments pour diminuer l’intensité et la fréquence des crises, ainsi que l’anxiété d’anticipation. Ils permettent aussi de limiter l’invalidité et d’améliorer la qualité de vie. Il faut savoir que les antidépresseurs sont aussi efficaces que la TCC dans le traitement des troubles paniques. C’est donc à chacun de voir avec son médecin ce qui lui convient le mieux.
Des approches complémentaires comme les techniques de relaxation et la méditation permettent d’agir rapidement sur l’anxiété en diminuant le degré global de stress après une pratique régulière de quelques semaines.
L’information sur la maladie permet aussi de compléter efficacement la psychothérapie en favorisant une meilleure compréhension des causes, de la nature du trouble et du traitement de la maladie.
Enfin, les groupes de soutien et d’entraide sont essentiels pour briser l’isolement des personnes atteintes mais aussi pour leur entourage. Ils permettent d’échanger, de partager les expériences et de recevoir de l’information et du soutien.

Quel est l’intérêt de la psychothérapie dans le trouble panique ?

L’efficacité de la psychothérapie pour traiter le trouble panique est bien démontrée scientifiquement. C’est même le traitement à privilégier dans de nombreux cas, avant d’avoir recours aux médicaments.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est la psychothérapie de référence dans le traitement du trouble panique. Si une crise de panique se déclenche, la personne apprend à reconnaître les signes dès qu’ils apparaissent, à ne pas faire de mauvaises interprétations et à demeurer dans la situation plutôt que de fuir. La personne apprend à diminuer ses craintes et acquiert ainsi une meilleure emprise sur la situation. La thérapie a pour but de modifier les schémas de pensées des personnes en les aidant à analyser leurs sentiments. Elle permet d’aider la personne à distinguer les pensées réalistes et irréalistes.
Il peut être parfois intéressant d'y associer d’autres types de psychothérapies (thérapie analytique, systémique…) pour développer l'affirmation de soi afin d’améliorer le contrôle des émotions et développer de nouveaux comportements adaptés pour réagir aux situations jugées comme angoissantes.
La psychothérapie analytique (psychanalyse) peut être utilisée lorsqu'il y existe des éléments conflictuels sous-jacents liés à l’histoire personnelle de la personne.

Quels sont les médicaments du trouble panique ?

Parmi les traitements médicamenteux, plusieurs classes ont fait leur preuve pour réduire la fréquence des crises d’angoisse aiguës. Les antidépresseurs sont les traitements de premier choix car ils permettent de traiter le trouble panique sur le long terme. Les « inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine » (ISRS) et les « antidépresseurs tricycliques » sont les plus utilisés. Le traitement antidépresseur est d’abord prescrit pour une durée de 12 semaines, puis une réévaluation est faite pour décider de la poursuite du traitement ou de sa modification.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, sont prescrits si l’anxiété et l’agitation sont importantes. Ils doivent cependant être utilisés à court terme en raison de leurs effets secondaires et des risques d’accoutumance. On préfèrera donc utiliser des anxiolytiques n’ayant pas ces inconvénients comme les antihistaminiques (hydroxyzine) ou un bétabloquant (propranolol).

Trouble panique : VIVRE AVEC

Comment prévenir le trouble panique ?

Il n’y a pas de méthode « de bon sens » vraiment efficace pour prévenir les attaques de panique, d’autant qu’elles surviennent généralement de façon imprévisible. Une prise en charge appropriée, tant pharmacologique que non pharmacologique, peut permettre d’apprendre à gérer son stress et éviter que les crises ne deviennent trop fréquentes ou trop invalidantes.
Afin de prévenir la survenue de nouvelles crises de panique, une bonne hygiène de vie est primordiale pour diminuer l’anxiété et pour la ramener à un niveau tolérable : bon équilibre entre le travail, le repos et les loisirs, alimentation équilibrée, pauvre en sucres, faible consommation de caféine, d’alcool et de nicotine, sommeil réparateur et suffisant, exercice physique régulier, activités de relaxation (méditation, relaxation, yoga). Il est également nécessaire de bien suivre son traitement et d’avoir un suivi psychologique.
Certains facteurs peuvent déclencher une attaque de panique. Ceux-ci varient énormément d’une personne à l’autre, et dans de nombreux cas il n’y a pas de facteur déclenchant clairement identifié, même si plusieurs études ont montré l'influence d'événements traumatisants vécus durant l'enfance, notamment en lien avec l'angoisse de séparation (peur de se séparer de ses parents). Parmi les facteurs qui sont néanmoins souvent retrouvés, on peut citer les facteurs stressant suivants : un contexte de difficultés relationnelles (divorce, licenciement…), de deuil ou de maladie, la consommation d'alcool, de cannabis ou de drogues (LSD, amphétamines...), certaines situations anxiogènes, comme les transports en commun, l’avion, la foule… et la prise ou l’arrêt brutal de certains médicaments, en particulier certains antidépresseurs.

Comment vivre avec un trouble panique ?

La guérison peut prendre plusieurs mois, en particulier s’il existe d’autres maladies à prendre en compte (dépression, phobie, abus d'alcool ou de drogues).
La consultation et le diagnostic sont une étape primordiale vers la guérison de la maladie. La reconnaissance permet en elle-même d’apaiser l’anxiété autour des symptômes.
Le soutien de l’entourage et la bonne observance du traitement (psychothérapie et/ou médicament) sont essentiels pour favoriser une guérison sur le long terme.
L’hygiène de vie, les activités de relaxation et un équilibre entre sa vie professionnelle, personnelle et familiale permettent de prévenir les crises et leur anticipation. Petit à petit, il est possible de se libérer de ses conduites d’évitement et de retrouver une liberté au quotidien.

Trouble panique : PLUS D’INFOS

Le trouble panique en France

On estime que 2 personnes sur 10 vivront un jour ou l'autre, au cours de leur vie, l'expérience d'une attaque de panique, alors que seulement 1 personne sur 100 développera un trouble panique, soit 1,5 à 3,5 % de la population.

Les liens du trouble panique

Association Mediagora
L'association a pour vocation de venir en aide aux personnes souffrant de troubles anxieux.
http://www.mediagora.free.fr
Association Revivre-France
http://www.revivre-france.org

Les liens Pourquoi Docteur

L’anxiété permet de réagir plus vite face au danger
Ecouter de la musique diminue les douleurs post-opératoires et l'anxiété
Benzodiazépines : efficaces mais pas au-delà de 3 mois
Anxiété : un trrouble qui peut envahir la pensée
Troubles du sommeil : mieux comprendre pour éviter l'insomnie
Dépression : une maladie du cerveau et de la pensée
Schizophrénie : intervenir tôt pour prévenir l’aggravation

Pour laisser un commentaire, Connectez-vous par ici.


JDF