L'actualité du médicament
Cancer de la vessie : une autorisation d'accès précoce pour Keytruda
- iStock/Marcelo Ricardo Daros
Le laboratoire MSD annonce l’accord de la Haute Autorité de Santé à un accès précoce à Keytruda (pembrolizumab) pour les patients atteints de carcinome urothélial non résécable ou métastatique, offrant ainsi une nouvelle option thérapeutique. Cette décision témoigne de l'importance croissante de l'immunothérapie dans le domaine de l'oncologie.
Le pembrolizumab, également connu sous le nom commercial Keytruda, est un anticorps monoclonal utilisé en immunothérapie contre le cancer. Ciblant la protéine PD-1, il est considéré comme plus tolérable que la chimiothérapie et s'avère efficace dans le traitement de divers cancers, grâce à son action stimulante sur le système immunitaire.
Un tournant dans la lutte contre le cancer de la vessie
La décision de la Haute Autorité de Santé d'octroyer un accès précoce post-AMM à Keytruda pour le traitement du carcinome urothélial non résécable ou métastatique marque un tournant majeur dans la lutte contre cette forme de cancer de la vessie. En associant Keytruda à l'enfortumab vedotin en première ligne, les patients éligibles à une chimiothérapie à base de sels de platine bénéficient d'une alternative thérapeutique innovante et bien tolérée.
L’accord de la HAS s’appuie sur les résultats positifs de l'essai clinique Keynote-A39 ont joué un rôle déterminant dans cette décision, qui a été saluée par la communauté médicale internationale.
Cette décision qui confirme les avancées de l’immunothérapie met en lumière l'importance de la recherche et du développement de traitements plus ciblés et moins toxiques pour les patients.











