Onco-thoracique
CBNPC de stade III : allongement de la survie sous durvalumab après chimio-radiothérapie
En consolidation après chimio-radiothérapie le durvalumab permet d’atteindre 4 ans de médiane de survie dans le CBNPC de stade 3 non réséquable.
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Depuis l’essai PACIFIC (NEJM 2017, Antonia et al.) le durvalumab en consolidation est indiqué après chimio-radiothérapie concomitante dans le CBNPC (cancer bronchique non à petites cellules) de stade III non résecable.
Les données actualisées de survie présentées ici renforcent le bénéfice de cette consolidation.
PACIFIC : AMM du Durvalumab en consolidation post chimio-radiothérapie
Cet essai de phase III publié en 2017, randomisé versus placebo, a montré une efficacité de la consolidation par durvalumab à la dose de 10mg/Kg tous les 15 jours pour une durée de 1 an chez les patients atteints d’un CBNPC de stade III non résécable après chimio-radiothérapie concomitante.
La médiane de survie sans progression était de 16.8 mois (IC 95% 13.0-18.1) versus 5.6 mois (IC 95% 4.6-7.8) respectivement dans les groupes durvalumab et placebo (p<0.001). Le durvalmab a l’AMM depuis février 2019 en France pour un PDL1 ≥1%, et a une RTU (recommandation temporaire d’utilisation) depuis février 2021 pour un PDL1 < 1% ou inconnu.
Confirmation du bénéfice de cette consolidation
Après un suivi médian de 34.2 mois, la médiane de survie globale dans le groupe durvalumab atteint 47.5 mois versus 29.1 mois dans le groupe placebo. Le taux de survie globale à 4 ans est de 49.6% dans le bras durvalumab comparativement à 36.3% dans le groupe placebo. Les taux de survie sans progression étaient respectivement de 35.3% et 19.5%.
Le durvalumab en consolidation après chimio-radiothérapie concomitante apporte un réel bénéfice en survie chez les patients atteints d’un CBNPC de stade III inopérable, quel que soit le statut PDL1.
L’immunothérapie a ainsi désormais sa place dans la prise en charge des cancers bronchopulmonaires aux stades localement avancés. Des essais cliniques sont en cours pour tester l’immunothérapie à des stades encore plus précoces dans la prise en charge et notamment en périopératoire aux stades localisés.











