Cardiologie

Insuffisance cardiaque : un score calcique trop élevé en augmente le risque

Au-delà de l'insuffisance coronaire, une étude sur 25 ans révèle l'intérêt pronostic du score calcique vis-à-vis du risque d'insuffisance cardiaque.

  • LuckyStep48 / istock.
  • 17 Juin 2019
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    Un score calcique élevé au niveau des artères coronaires augmente le risque de souffrir d'insuffisance cardiaque, selon une nouvelle étude. Ce score calcique élevé est associés à des anomalies cardiaques structurelles liées à une insuffisance cardiaque future, en particulier chez les Noirs.

    "Nous nous sommes focalisés sur les personnes dans la force de l’âge (autour de 50 ans, NDLR) parce que c'est une période où les anomalies cardiaque sont asymptomatiques", explique Henrique Turin Moreira, coauteur de l'étude et médecin traitant à l'hospital das clínicas de Ribeirão Preto (Brésil). Pour lui, "le contrôle préventif de ces anomalies est essentiels" pour prévenir l'apparition d'une insuffisance cardique.

    Le cœur doit travailler plus

    Son équipe a suivi 2 449 personnes pendant 25 ans, en commençant l’expérience avec de jeunes adultes dans la vingtaine. La santé des participants a été comparée entre la quinzième et la dernière année de l’étude (25ème).

    Bilan : ceux dont le score calcique coronaire est élevé ont une augmentation de 12% de la masse ventriculaire gauche et de 9% du volume ventriculaire droit, indépendamment des autres facteurs de risque. Des anomalies dans le ventricule gauche signifient que le cœur a dû travailler plus pour pomper efficacement le sang et, par conséquent, qu'il s'est agrandi et épaissi, un facteur de risque d'insuffisance cardiaque.

    De la prévention auprès des jeunes

    "Étant donné la forte mortalité associée à l'insuffisance cardiaque, ces résultats sont importants", concluent les auteurs, qui insistent sur la nécessité de faire de la prévention auprès des jeunes. En France, en 2008-2009, l’insuffisance cardiaque touchait 2,3% de la population française adulte, soit environ 1 130 000 personnes. C’est une cause majeure de décès en France, et ce quel que soit l’âge. En 2010, elle était responsable directement ou indirectement de plus de 95 000 morts.

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