Onco-thoracique

Cancer du poumon : il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer

Peu importe le moment où un fumeur atteint d'un cancer du poumon décide d’arrêter, même si cela intervient après le diagnostic, cela augmenterait quand même l’espérance de vie des malades.

  • Pixelimage/iStock
  • 03 Août 2021
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    Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Une nouvelle étude, menée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) parue le 27 juillet dans la revue Annals of Internal Medicine, montre que, même s’il est atteint d’un cancer du poumon, peu importe le moment où un patient décide de ne plus fumer, cela augmente son espérance de vie.

    22 mois de vie supplémentaire

    Les chercheurs ont étudié 517 fumeurs diagnostiqués avec un cancer du poumon à un stade précoce. Après sept ans de suivi, 44,5% des patients ont arrêté de fumer. À la fin de l’étude, 325 patients sont décédés, 271 directement à cause du cancer et 172 personnes ont en raison de la progression tumorale.

    Après le diagnostic, ceux qui ont arrêté ont une durée de survie globale supérieure de 22 mois par rapport à ceux qui ont continué à fumer. L'arrêt du tabac est resté associé à un risque réduit de mortalité toutes causes confondues, que ce soit pour le cancer ou toute autre raison.

    Étant donné qu'au moins 50% des fumeurs actifs atteints de cancer du poumon à un stade précoce continuent à fumer après le diagnostic, cela offre une opportunité importante d'améliorer considérablement la survie globale et sans progression dans ce type de cancer”, ont conclu les auteurs.

     

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