Santé mentale

Pour effacer les effets d’une mauvaise nuit, manger des fruits et légumes !

Une consommation accrue de fruits et de légumes peut compenser l’impact d’un mauvais sommeil sur le bien-être, selon une nouvelle étude.

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  • 01 Septembre 2025
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    Si le stress de la rentrée et de la reprise de la routine “métro, boulot, dodo” perturbent votre sommeil, n'hésitez pas à faire le plein de fruits et légumes. Une nouvelle étude publiée dans la revue PLOS One montre qu’une consommation accrue de végétaux peut aider à atténuer les effets négatifs d’une mauvaise nuit sur le bien-être.

    Le mauvais sommeil contrecarré par la consommation de légumes

    Afin de déterminer l’impact d’une bonne hygiène de vie sur la santé mentale, les chercheurs de l'Université d'Otago (Nouvelle-Zélande) ont repris les données de 3 études qui étudiaient le sommeil, la santé mentale, l’activité physique et l'alimentation de jeunes âgés de 17 à 25 ans.

    L’analyse de l’ensemble des informations recueillies montre un lien étroit entre une meilleure qualité de sommeil et l'amélioration de la santé mentale. Par ailleurs, la consommation de fruits et légumes ainsi que l'activité physique sont également fortement associées au bien-être psychologique.

    Les chercheurs ont aussi relevé un autre lien étonnant : manger beaucoup de végétaux semblait aider à atténuer les effets d'une mauvaise nuit de sommeil sur le bien-être. Par ailleurs, bien dormir paraissait “protéger” contre une consommation réduite de fruits et de légumes.

    Sommeil, exercice et alimentation : 3 facteurs qui boostent le bien-être

    Pour les chercheurs, leurs travaux montrent l'importance du sommeil, de l’activité physique et de l'alimentation pour le bien-être des jeunes.

    "Parmi ces habitudes saines, la qualité du sommeil s'est révélée être le prédicteur le plus fort et le plus cohérent du bien-être du lendemain, mais manger des fruits et des légumes et être actif a par ailleurs contribué à améliorer le bien-être", explique le professeur Tamlin Conner, auteur principal de l’étude dans un communiqué.

    "Ce groupe d'âge est confronté à des pressions uniques – comme le départ de la maison, le stress financier, les contraintes scolaires et les facteurs de stress sociaux – qui peuvent réduire le bonheur. Comprendre quels facteurs liés au mode de vie soutiennent le bien-être peut aider les jeunes adultes non seulement à « s'en sortir », mais aussi à s'épanouir pendant cette étape cruciale de leur vie", conclut le scientifique.

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    JDF