Pneumologie
Testostérone : pas de majoration du risque thromboembolique
Il n’existe pas d’association significative entre le traitement de supplémentation en testostérone et le risque de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire chez des hommes carencés, selon une étude de cohorte.
- john rowley / Mood Boar/REX/SIPA
Alors que les prescriptions de traitement de supplémentation en testostérone se sont multipliées au cours de la dernière décennie, certains ont pointé le risque d’augmentation de l’incidence de thrombose veineuse profonde (TVP) et d’embolie pulmonaire (EP) que comporterait cette hormonothérapie. Une étude rétrospective de cohorte réalisée aux Etats-Unis d’après les données de l’administration des Vétérans se montre rassurante.
Population à risque faible ou modéré de thrombose
71 407 hommes avec un taux faible de testostérone totale sérique au départ ont participé à cette étude. Les personnes avec des antécédents de thrombose, de cancer, celles avec un état d’hypercoagulabilité et d’anticoagulation ont été exclues de la cohorte.
10 854 hommes (groupe 3) n’ont pas reçu d’hormonothérapie, le reste de la cohorte étant traité. Parmi ceux sous traitement de supplémentation, 38 362 ont atteint un taux normal de testostérone sérique (groupe 1) et 22 191 ont continué à être carencés (groupe 2).
L’incidence de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire a été respectivement de 0,5 %, 0,4 % et 0,4 % dans les groupes 1, 2 et 3. Les différentes analyses n’ont montré aucune différence statistiquement significative de survie sans TVP ni EP entre les différents groupes.
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