Pédiatrie
Bronchiolite : l’Île-de-France et la Normandie en pré-épidémie
Deux régions, l’Île-de-France et la Normandie, sont désormais classées en pré-épidémie, selon Santé publique France avec, pour la semaine du 6 au 12 octobre, une hausse des consultations et des passages aux urgences.
- gorodenkoff/iStock
L’Île-de-France et la Normandie, voici les deux premières régions classées "en pré-épidémie" de bronchiolite par Santé publique France (SpF).
Dans son bilan hebdomadaire des infections respiratoires aiguës, l’instance indique qu’entre le 6 et le 12 octobre, les consultations et les passages aux urgences à cause de cette maladie ont augmenté.
Bronchiolite : "des niveaux proches de la saison précédente à la même période"
"Les indicateurs syndromiques liés à la bronchiolite étaient en augmentation en ville ainsi qu'à l'hôpital, en restant à des niveaux proches de la saison précédente à la même période”, indique SpF. L’an dernier, l’Île-de-France, la Guadeloupe et la Martinique étaient passés en phase épidémique de bronchiolite entre le 21 et le 27 octobre 2024, selon cet ancien bilan hebdomadaire.
La bronchiolite est une infection virale respiratoire des petites bronches qui est due au virus respiratoire syncytial (VRS), très contagieux. L’épidémie est saisonnière, elle débute généralement mi-octobre et se termine à la fin de l’hiver, avec un pic durant le mois de décembre, selon le ministère de la Santé. La plupart du temps, la bronchiolite est bénigne mais certaines populations sont plus à risque. Il s’agit notamment des nourrissons très fragiles ou nés prématurément, des bébés de moins de deux mois ou de ceux souffrant d’une maladie chronique.
La vaccination pour protéger les bébés du virus de la bronchiolite
La campagne d'immunisation des nouveau-nés contre les infections à VRS a débuté le 1er août 2025 en Guyane, le 1er septembre 2025 en France hexagonale, à La Réunion, en Martinique, en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy et le 1er octobre à Mayotte. "Deux stratégies sont possibles : soit la vaccination de la femme enceinte pour protéger le nouveau-né ou le nourrisson de moins de 6 mois soit l'immunisation active des nourrissons par un anticorps monoclonal”, précise SpF.
La vaccination contre le VRS des personnes âgées de 75 ans et plus, ainsi que de celles de 65 ans et plus présentant des pathologies respiratoires chroniques ou cardiaques est vivement recommandée. Néanmoins, pour ces derniers, les vaccins ne sont pour l’instant pas pris en charge par l’Assurance Maladie.








