Infectiologie
Covid-19 : parmi les sous-variants d'Omicron, BQ1 serait celui de l'automne
Selon l’Agence européenne du médicament, parmi une "pluie" de nouveaux sous-variants d'omicron en train d'émerger, BQ1, qui serait plus résistant aux vaccins et pourrait relancer l'épidémie cet automne.
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Après presque trois ans de pandémie, et alors qu’avec l’allègement des restrictions depuis plusieurs mois la crise sanitaire semblait derrière nous, il se pourrait que la Covid-19 fasse un retour cet automne. Une "pluie" de nouveaux sous-vriants d'Omicrons sont en train d'émerger, mais BQ1 serait celui dont il faudrait se méfier cet automne
D'après l'Agence européenne du médicament (EMA), une nouvelle vague de contamination pourrait déferler sur l'Europe dans les prochaines semaines, causée par BQ.1, ce nouveau sous-variant d'Omicron. Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale à l'EMA, a déclaré lors d'une conférence de presse en ligne, que ce nouveau variant aurait déjà été identifié dans au moins cinq pays d'Europe.
Omicron : la souche BQ.1 pourrait devenir prévalente avant la fin de l'automne
BQ.1 pourrait devenir la souche prévalente de Covid-19 entre la mi-novembre et le mois de décembre, selon l'EMA. Cependant, il n’est pas possible de prévoir si elle sera plus virulente que les précédentes. La menace réside plutôt dans sa capacité à échapper à l'immunité offerte par la vaccination ou par une infection précédente au Covid-19.
Alors que l’automne est déjà bien entamé à l’heure qu’il est, "nous constatons déjà une augmentation globale des cas de Covid-19 et des décès" dus à la maladie en Europe. Une augmentation des hospitalisations de patients âgés de plus de 65 ans est également observée.
Les mutations du SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19, semblent s'effectuer "plus rapidement que nous ne pouvons adapter les vaccins" admet Marco Cavaleri.
Les recommandations pour lutter contre ce nouveau variant d'Omicron
En automne et en hiver le Covid-19 et le virus de la grippe circuleront en même temps, c’est pourquoi l’EMA conseille aux personnes vulnérables de se faire administrer les deux vaccins.
Elle recommande aussi de généraliser la vaccination des jeunes enfants immunodéprimés, avec des versions moins concentrées des vaccins. Mais ce sont aux États membres que revient la responsabilité de lancer ou non une campagne de vaccination pour les plus jeunes. L'EMA a déjà approuvé la semaine dernière l'utilisation des vaccins de Pfizer et Moderna pour les enfants de six mois à cinq ans.








