Cardiologie

Fibrillation atriale : pas de bénéfice de l’aspirine au long cours après ablation

Dans la FA après ablation, l’aspirine au long court ne réduit pas le risque thromboembolique chez les patients à faible risque d'AVC.

  • SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
  • 17 Mai 2017
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    Des résultats décevantd.

    Une étude présentée cette année au congrés Heart Rhythm Society’s 2017 a évalué l’intérêt de l’aspirine au long cours (3 ans) chez des patients qui ont eu une FA traitée par ablation et donc a fable risque d’AVC

    L’utilisation de l’aspirine au long court chez ces patients n'apporte pas de bénéfice par rapport à un groupe anticoagulant ou non traité. Ce manque d’intérêt préventif sur le risque thrombo-embolique s’est accompagné d’une augmentation des saignements digestifs et génito-urinaires.

    En pratique.

    De manière générale, l’aspirine est perçue comme efficace et facile à prescrire dans ces indications. Cependant peu de preuves viennent soutenir cette pratique. De son côté la société européenne de cardiologie recommande une anticoagulation efficace pendant au moins 8 semaines puis une adaptation voire un arrêt de traitement en fonction du statut du patient, de la même façon que dans la population générale.

    Cet essai ne plaide donc pas en faveur de son utilisation au long cours en prévention des AVC chez les patients avec FA à faible risque. D’autres investigations sont nécessaires dans l’avenir pour permettre de comprendre et de trouver la thérapeutique la plus efficace et sure à utiliser après ablation de la FA et surtout évaluéer le risque thromboembolique réel de ces patients.

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