Le virage domiciliaire est une expression nouvelle, du moins pour beaucoup de gens. C’est le grand retour de la maison dans la stratégie d’organisation du vieillissement.

Lorsque les désirs des gens et la volonté politique vont dans le même sens, les décisions ont peut-être une chance de se mettre en place.

En effet, vieillir à la maison, mourir dans son lit, est le souhait ultime de tous les Français qui disposent d’un domicile… Toutefois, seul un quart y parvient, en particulier en raison des difficultés du maintien à domicile. Cela permet de mieux comprendre les ressorts de l’hospitalisation à ce stade de la vie et surtout le recours quasi systématique aux Ehpad.

Pour le gouvernement, la motivation est exclusivement financière. L’hôpital est exsangue et les services encombrés de patients trop âgés.

Toutefois, la durée de la période de fin de vie doit être distinguée du dernier combat qui dure en moyenne un mois et qui se passe le plus souvent à l’hôpital.

Une précision, ce virage domiciliaire ne doit pas être confondu avec la HAD puisque celle-ci peut se mettre en place dans les Ehpad…

Mais la tendance est au retour des malades à leur domicile ou à leur maintien lorsqu’ils ne doivent pas avoir recours à des soin très sophistiqués.

Toutefois, ce virage domiciliaire nécessite de renforcer le domicile et de disposer d’un aidant principal.