Pneumomédiastin

Il est placé en soins intensifs après s’être masturbé !

Un vingtenaire en bonne santé a été hospitalisé après avoir souffert d’une lésion pulmonaire rare qui est survenu pendant qu’il se masturbait. Il s’agit du premier cas de ce genre.

  • Par Geneviève Andrianaly
  • BitsAndSplits/iStock
  • 15 Avr 2022
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    En Suisse, un jeune homme de 20 ans s’est présenté à l’Hôpital cantonal de Winterthour (KSW) et a été admis aux urgences car il souffrait d’une gêne respiratoire et d’une douleur thoracique sévère. Selon deux médecins de l’établissement de santé suisse, le patient a signalé que ces symptômes et un essoufflement étaient survenus lorsqu’il était allongé dans son lit en train de se masturber.

    "Ses antécédents médicaux comprenaient un asthme léger et un trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) traité par Lisdexamfetamine", peut-on lire dans un rapport publié dans la revue Radiology Case Reports. Le vingtenaire a indiqué aux praticiens qu’il n’avait pas fumé, consommé de stupéfiants ou fait une activité sportive intense avant l’apparition de ces symptômes.

    Un pneumomédiastin, un problème pulmonaire rare

    À son arrivée aux urgences, les professionnels de santé ont effectué un examen clinique. Ce dernier a révélé que le visage du jeune homme était enflé et des bruits de craquement étaient audibles au niveau de son cou et de sa poitrine jusqu'à ses coudes. D’après les médecins, l'auscultation pulmonaire n’a rien révélé d’anormal et son test de dépistage à la Covid-19 s’est avéré être négatif.

    Grâce à une radiographie du thorax, les praticiens ont découvert qu’il souffrait d’un pneumomédiastin, aussi appelé "emphysème médiastinal". Il s’agit d’un problème pulmonaire rare lié à une augmentation brutale de la pression intrathoracique. En clair, dans cette situation, de l’air est présent dans le médiastin, une cavité au centre du thorax, soit l’espace compris entre les poumons. Dans le cas du jeune Suisse, relayé par le Daily Mail, l’air s’est propagé jusqu’à la base de son crâne.

    Aucune séquelle

    Après cette découverte, le patient a été admis en soins intensifs et gardé en observation. "L'apport d'oxygène a pu être réduit progressivement via une canule nasale en quelques heures. La légère douleur thoracique a été traitée avec succès grâce à du paracétamol. Un traitement antibiotique par voie intraveineuse a été administré pendant trois jours au total", ont spécifié les professionnels de santé.

    Durant les nuits suivantes, l’état de santé du vingtenaire s’est amélioré, mais les douleurs thoraciques ont persisté pendant trois jours supplémentaires. Il a été transféré dans un autre service de l’hôpital. "L'évolution clinique ultérieure n'a pas été compliquée, l'emphysème a disparu quatre jours après l'admission initiale et le patient est rentré chez lui", peut-on lire dans le rapport.

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    JDF