Chirurgie

Chirurgie bariatrique. La mise au point

« La pertinence des soins est un enjeu qui me tient à cœur, particulièrement en ce qui concerne la chirurgie bariatrique chez les jeunes ». Agnès Buzyn, en commentaire des nombreux rapports qu’elle avait reçus.La chirurgie bariatrique a commencé sa vie chez les très grands obèses et surtout sous les sarcasmes de quasiment l’ensemble du corps médical, y compris les grands patrons de la diététique et de la nutrition hospitalo-universitaire. Pendant ce temps, de nombreux malades en souffrance voyaient leur peine soulagée.
Dans un premier temps, le débat a porté sur les techniques pour aujourd’hui être consensuel sur ce point, avec un fort recul de l’anneau gastrique.
Les interventions sont devenues de plus en plus nombreuses. En France, de 2008 à 2014, un triplement de l’activité ; de 17 659 interventions à 47 544…
Puis les diabétologues sont entrés dans la danse, en révélant des conséquences inattendues sur le traitement des obèses. Certains diabètes disparaissent indépendamment de la perte de poids… Au point que certains militent pour en faire un traitement à part entière de cette maladie.
Sauf que tout le monde ne l’entend pas d’une oreille complaisante. Au nom des échecs que – paraît-il, on ne signale pas assez –, mais surtout des conséquences dramatiques d’un suivi médiocre. A tel point qu’aujourd’hui, l’IGAS s’en mêle…
Nous avons voulu faire le point et ramener un peu de sérénité dans le débat médical, technique et financier.
Notre invité est un de ces chirurgiens qui pratiquent la chirurgie bariatrique, dans le service public.


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