Pneumologie

Traitement de la COVID-19 : un risque d’accélération des résistances aux anti-microbiens

Les divers traitements administrés  au cours de la COVID 19 sans preuves scinetifiques pourraient faciliter l’émergence et la transmission de nouveaux modes de résistance aux antibiotiques et plus généralement à tous les anti-microbiens. Ces  risques d'évolution de la résistance aux anti-microbiens pourront être la source d’un grave problème de santé publique.

  • 25 Mar 2021
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    Un article évoquant des travaux réalisés sur les risque de résistance aux anti-microbiens utilisés pour traiter la COVID-19 est paru dans le Lancet Microbe en février 2021. Ce papier a fait le point sur l’impact des différents traitements utilisés pour traiter l’infection par le COVID-19 et sur les résitances aux anti-microbiens. Cette étude  a été menée en milieu hospitalier. Le nombre de co-infections liées à l’augmentation des entrées et des sorties des patients du milieu hospitalier en raison de la pandémie de COVID-19  a été évalué et est appatu en constante augmentation. Une tendance à la colonisation de longue durée par divers agents microbiens a également été observée. L’uitlisation des médicaments tels que la dexaméthasone, le remdesevir, l’azithromycine, l’hydroxychloroquine, le ritonavir et le lopinavir, tous utilisés pour tenter de traiter les infections sévères par le covid -19, a été évaluée.

    La pandémie proplongée entrainera  forcément une augmentation des résistances

    Les hopsitalisaions dues à l’infection par le COVID-19 ont fait dépasser les capacités hospitalières normales. Ceci, combiné à l’altération de la fonction immunitaire des patients, le nombre de co-infections a largement augmenté. De plus, l’administration, non ou mal documentée, de plusieurs types de médicaments pour lutter contre les formes sévères d’infection par COVID-19, et ce, de manière prolongée, va forcément provoquer une augmentation des résistances aux anti-microbiens. Le SARS-Cov2 a lui même fait preuve d’intellignene en mutant déjà à plusieurs reprises, ce qui peut expliquer les vagues successives d’épidémie. De même, les autres agents pathogènes viraux, bactériens ou parasitaires vont probablement conjointement augmenter leurs capacités de résistance aux anti-microbiens, ce qui aggrave un problème de santé publique, déjà bien présent dans les esprits. Ceci pourrait être aggravé par des modifications inquiétantes du microbiote intestinal des sujets infectés et traités.

    Un manque de connaissances et une mésinformation en partie responsables

    Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, les médicaments utilisés ont fréquemment été remplacés par de nouvelles options thérapeutiques. La demande croissante de nouveaux traitements efficaces a exercé une telle pression que certains médicaments ont été utilisés sans preuves scientifiques, phénomène exacerbé par des publications trop rapides, sans contrôles, ni évaluations. Le rôle des réseaux et médias sociaux a également eu un impact non négligeable, qui, couplé au manque de connaissances pharmacologiques, a influencé vers l’utilisation de drogues sans effet scientifiquement prouvé sur le COVID-19. Il s’agit là d’une menace supplémentaire, parmi les multiples conséquences directes et indirectes de l’épidémie de COVID-19.

    En conclusion, la vigilance et la prudence dans l’utilisation des anti-microbiens pour traiter l’infection par le COVID-19 sont de mis,  pour éviter d’être confrontés à de nouvelles difficultés face à d’autres types d’infections pour lesquelles les traitements seraient devenus inefficaces.

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    JDF