Pneumologie

La télémédecine aux temps du COVID 19.

L’épidémie de COVD 19 a profondément modifé les applications de la télémédecine en développant une nouvelle façon de faire de la médecine et anticper la prise en charge des patients en cas de crise sanitaire. D’après un entretien avec Patrick JOURDAIN.

  • 08 Oct 2020
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    Un éditorial, paru en septembre 2020 dans l’Emergency Medicine Journal, a fait le point sur l’évolution de la télémédecine depuis le début de l’épidémie de COVID-19. Les auteurs epxliquent que la télémédecine est devenue une soultion efficace, permettant aux patients d’accéder rapidement aux soins, sans présence physique du médecin.

    Le COVID 19 a changé la donne

    Le professeur Patrick JOURDAIN, cardiologue au Centre Hospitalier du Kremlin-Bicêtre et directeur de la plateforme de télémédecine COVIDOM, rappelle que la France avait déjà une longueur d’avnce sur la télémédecine, avec un cadre réglementaire bien défini. De ce fait, en période d’épidémie de COVID 19, le virage numérique a été pris sans difficulté. La télésurveillance, en contexte aigu avec une pathologie infectieuse, a émergé de façon considérable puisque plus de 275 000  patients son, aujourd’hui,  suivis en Ile-de-France. De plus, Patrick JOURDAIN apprécie que le dialogue ville-hôpital se soit ainsi amélioré. Pour lui, la télémédecine est  est devenue une médeicne citoyenne et participative. Le taux de satisfaction des patients uitlisant COVIDOM est de 94% et ce sytème est recommandé par plus de 85% des médecins traitants.

    Le bon service, au bon moment, au bon patient

    Patrick JOURDAIN explique que les professionnels de santé et les patients se sont adaptés. Ils ont compris que l’on peut se passer de la présence physique du médecin, et qu’il ne s’agit pas d’une sous-médecine mais d’une façon différente de faire de la médecine. Les patients deviennent acteurs de leurs mesures. Patrick JOURDAIN souligne que la télémédecine fait partie du parcours pour l’accès aux soins et permet de diminuer les hopsitalisations et les passages aux urgences, en laissant les patients chez eux, en sécurité. Il insiste égalment sur le fait que le système est inversé puisque c’est le soignant qui contacte les patients qui ont besoin d’aide et non l’inverse. Patrick JOURDAIN cite : « La télémédeicne c’est d’abord de l’humain ».

                 En conclusion, le développement de la télémédecine pendant la crise du COVID-19   doit pousser à la réflexion sur son applicabilité à d’autres pathologies comme la canicule, les pneumopathies... Anticiper en repensant le système…

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    JDF