Pneumologie

CBNPC : nous sommes sur la bonne voie pour la survie !

Les conséquences des avancées thérapeutiques sur la survie des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules ont été très positives au cours de la dernière decénnie et sont très prometteuses. D’après un entretien avec Christos CHOUAID

  • 24 Sep 2020
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    Une étude, dont les résultats sont parus en septembre 2020 dans le New England Journal of Medicine, a fait le point sur l’incidence du cancer bronchique non à petites cellules et sur les progès thérapeutiques ayant amélioré significativment la survie des patients. Les données utilisées pour cette étude sont issues d’un très large échantillon national américain. Il s’agit de données en vie réelle et non extraites d’essais cliniques.

    La mortalité baisse encore plus rapidement que l’incidence

    Le professeur Christos CHOUAID, chef du service du Centre de Recherche Clinique au Centre Hositalier Intercommunal de Créteil, rappelle que la cancer bronchique représente la première cause de mortalité dans les pays occidentaux et est égalment la première cause de décès chez la femme, aux USA, devant le cancer du sein. Il souligne l’intérêt de cette étud qui montre que, pour la première fois, les nouveuax traitements ont entrainé une baisse de la mortalité par cancer du poumon. Christos CHOUAID précise que l’ncidence du cancer bronchque est en baisse aux USA,  de manière plus précoce qu’en France, car les mesures anti-tabac y ont été prises plus tôt. Il relève que, malgré cela, la mortalité baisse plus rapidement que ne le voudrait la diminution de l’incidence, ce qui prouve  le bénéfice des progrès thérapeutiques.

    Des progès à tous les niveaux

    Christos CHOUAID explique que les progrès ont été liés aux thérapies ciblées, qui ont permis d’augmenter significativement la survie à 5 ans des patients atteints de formes métastatiques de CBNPC avec mutations oncogéniques, mais également à l’accès à l’immunothérapie, à l’amélioration des protocoles et des appareils de radiothérapie, la rendant moins délabrante, et à l’amélioration des techniques chirurgicales, avec des gestes plus économes et l’utilisation de techniques de préparation à la chirurgie. Ces progrès ont permis d’avoir 6000 morts de moins chez les hommes, à incidence égale, aux USA.

    En conclusion, l’amélioration des thérapeutiques prolonge la survie des patients atteints de CBNPC, en s’associant à une baisse de l’incidence qui optimise les résultats. On peut s’attendre aux mêmes résultats en France d’ici peu…

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    JDF