Belle de Mai

Marseille : le retour des punaises de lit. Les précautions pour éviter la prolifération

Depuis quelques semaines, un quartier de Marseille est infesté de punaises de lit. Les riverains jettent alors leurs matelas dans la rue. A éviter à tout prix pour éviter la propagation.

  • anabgd/epictura
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  • 11 Janvier 2018
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    Selon nos confrères de France 3, si vous circulez dans les rues du quartier de la Belle de Mai, dans le 3ème arrondissement de Marseille, vous devez soigneusement éviter matelas et autres sommiers qui traînent sur le trottoir. Depuis plusieurs semaines, ce quartier est infesté de punaises de lit. 

    La punaise de lit, ce fléau 

    Pendant près de cinquante ans, nous n’entendions plus parler d’elle. Mais récemment, la punaise de lit a fait un retour fracassant dans les villes. 
    Ce minuscule insecte, pas plus gros qu’un pépin de pomme, se niche dans les matelas, les fauteuils ou encore les meubles en bois. Voilà la punaise de lit. Son habitude : sortir la nuit et nous piquer, nous les êtres humains. 
    Si la punaise de lit n’est pas dangereuse pour l’homme, bien que certaines personnes contractent des allergies, elle peut faire de nos vies un véritable enfer. 
    Car elle est très difficile à éradiquer. 

    Pas de matelas sur le trottoir

    Certaines personnes, épuisées de se faire piquer toutes les nuits, résignées après avoir essayé - sans succès - différents insecticides, décident de jeter leur matelas. Et bien souvent, il se retrouve dans la rue. 
    C’est une erreur. Quand un matelas, un sommier ou encore un meuble est déposé sur le trottoir, il y a de fortes chances que l’objet en question soit récupéré par quelqu’un. 
    Les punaises de lit se propagent alors dans d’autres appartements, d’autres immeubles. Elles se déplacent alors de quartiers en quartiers… Et font toujours plus de victimes. 

    Recourir à un pro 

    Bien qu’elle soit minuscule, la punaise de lit est coriace. Elle peut même rester un an sans se nourrir (de notre sang) et rester cachée dans notre logement. 
    Aussi, elle résiste aux insecticides. Appeler un professionnel est alors inévitable. Deux interventions à quinze jours d’intervalle sont nécessaires pour se débarrasser du nuisible. 

    En 2016, en France, 180 000 sites ont été traités par des professionnels, selon la Chambre syndicale des industries de désinfection et dératisation. 

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