Onco-Dermato
Mélanome avancé : l’étude Keynote 006 confirme les bénéfices à long terme
Dans le mélanome avancé, l’administration du pembrolizumab est toujours associée à une meilleure survie globale que l’ipilimumab après 7 ans de suivi, selon les données de l’étude Keynote 006.
- PS3000/iStock
Les inhibiteurs de point de contrôle immunitaires ont révolutionné la prise en charge des mélanomes avancés. Les résultats à 5 ans de l’étude Keynote 006 avaient mis en évidence la supériorité sur la survie, dans ce contexte, du pembrolizumab, un anticorps anti-PD1 comparativement à l’ipilimumab, un anticorps anti-CTL4.
Les données après 7 ans de suivi, publiées dans le Journal of clinical oncology, confirment la supériorité à long terme du pembrolizumab.
Survie médiane de 32,7 mois
Au terme d’un suivi médian de 85,3 mois, la survie médiane était de 32,7 mois dans le bras pembrolizumab et de 15,9 mois dans le bras ipilimumab (HR 0,30, IC 95 % 0,58-0,83). Les taux de survie étaient respectivement de 37,8 % et 25,3 %. Cette supériorité du pembrolizumab sur la survie globale a été observée quels que soient le statut BRAF, les critères pronostiques (taux de LDH et taille tumorale élevés, métastases cérébrales) et que le patient ait ou non reçu un traitement antérieur par inhibiteur de BRAF/MEK.
Les durées médianes de survie sans progression étaient de 9,4 mois pour le pembrolizumab, versus 3,8 mois pour l’ipilimumab et les taux de survie sans progression à 7 ans respectivement de 23,8 % et 13,3 %.
Un premier cycle de traitement complet
Chez les patients ayant été traités pendant au moins 94 semaines par le pembrolizumab, la survie globale à 5 ans était de 92,9 % et le taux de survie sans progression à 5 ans de 70,1 %. Chez les 16 patients ayant reçu une seconde fois du pembrolizumab, le taux de réponse objective était de 56 % et le taux de survie san progression à 2 ans de 62,5 %.
Ces données confirment ainsi les bénéfices à long terme de cet anti-PD1 sur la survie dans le mélanome avancé.











