Syndrome prémenstruel : des solutions existent

Publié le 28.09.2023
Mise à jour 28.09.2023
Syndrome prémenstruel : des solutions existent
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Le syndrome prémenstruel est un ensemble de manifestations physiques et psychiques déplaisantes qui arrivent peu de temps (quelques heures à quelques jours) avant les règles puis disparaissent généralement le 1er ou le 2ème jour après leur arrivée.

Le syndrome prémenstruel : COMPRENDRE

Des mots pour les maux

Le syndrome prémenstruel correspond à un ensemble de symptômes (douleurs diffuses, troubles de l’humeur, prise de poids, bouffées de chaleur…) qui surviennent quelques jours avant les règles. Ces manifestations s’arrêtent généralement le 1er ou le 2ème jour des règles. Quand les symptômes ont un fort impact dans la vie de tous les jours, on parle de trouble dysphorique prémenstruel. Une bonne hygiène de vie et certains médicaments peuvent les améliorer voire stopper.

Qu'est-ce qu’un syndrome prémenstruel ?

Le syndrome du prémenstruel correspond à un ensemble de symptômes désagréables qui surviennent chaque mois (ou presque) juste avant l’arrivée des règles (un ou plusieurs jours). Il disparaît habituellement quand les règles commencent (le 1er ou le 2ème jour).

Quelle origine du syndrome prémenstruel ?

Le mécanisme du syndrome prémenstruel est mal connu, mais plusieurs hypothèses sont avancées.
L’origine de ce syndrome prémenstruel semble être hormonale, et notamment à une baisse des hormones sexuelles après l’ovulation. Certaines femmes seraient plus sensibles que d’autres à ces variations du cycle menstruel.
Pour certains, il pourrait également être en relation avec un taux de sérotonine bas dans le sang (règle l’humeur), et peut-être à une carence en magnésium et calcium.
Des facteurs génétiques pourraient exister.

Quels sont les signes du syndrome prémenstruel ?

Les manifestations du syndrome prémenstruel sont variées et peuvent être psychiques ou physiques.
Elles peuvent se manifester par des douleurs au niveau du ventre, de la tête (céphalées) ou du dos.
Il peut exister un gonflement, une sensation de tension voire des douleurs des seins. Les extrémités (mains, pieds, doigts, orteils) peuvent être gonflés également. Une gêne digestive peut apparaître avec un ballonnement abdominal, une constipation, de la diarrhée, des crampes abdominales Au niveau psychologique, on retrouve des troubles de l’humeur à type de nervosité, irritabilité, anxiété, angoisse, déprime. Parfois, ce sont une fatigue intense, des troubles du sommeil et des difficultés de concentration qui sont présents.
Certaines femmes ont des bouffées de chaleur ou des étourdissements. Une prise de poids est possible.

Quels sont les complications d’un syndrome prémenstruel ?

Lorsque le syndrome prémenstruel s’aggrave et devient si gênant qu’il perturbe la vie quotidiennes (professionnelle, sociale et familiale), on parle de trouble dysphorique prémenstruel.
Il n’y a pas de risque vital mais surtout psychologique et social.

Le syndrome prémenstruel : DIAGNOSTIC

Quand faut-il évoquer un syndrome prémenstruel ?

Le diagnostic est porté grâce aux symptômes et à leur chronologie (chaque mois avec un début quelques jours avant les règles et une fin dans les heures ou les jours suivant leur apparition).
Il n’y a pas besoin d’examen complémentaire, sauf en cas de doute du professionnel de santé.

Le syndrome prémenstruel : TRAITEMENT

Quel est le traitement du syndrome d’un syndrome prémenstruel ?

Lorsque les symptômes sont légers, le traitement repose uniquement sur des mesures d’hygiène de vie :
- Manger moins salé (pour limiter la rétention d’eau),
- Boire moins d’excitants (caféine, alcool, tabac),
- Faire du sport ou pratiquer des activités relaxantes (méditation, yoga, autohypnose…),
- Prendre des compléments alimentaires riches en calcium, magnésium, vitamine B6.
Si le syndrome devient très invalidant, des médicaments peuvent améliorer les symptômes, comme des antalgiques (anti-douleurs) dont le paracétamol ou des anti-inflammatoires (AINS). Dans certains cas, des anxiolytiques sont même prescrits. La mise en place d’une contraception hormonale permet souvent d’améliorer les symptômes, en particulier lorsqu’elle est à base d’éthinyloetradiol et de drospirénone et prise en continue.
Il ne faut en tout cas pas s’auto-médiquer mais demander avis à un médecin (généraliste, gynécologue…) ou à votre pharmacien.

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JDF