Gériatrie
Dépendance : les seniors sont optimistes
Une majorité de personnes entre 50 et 79 ans ne sont pas inquiètes vis-à-vis du risque de perte d'autonomie. Très peu s'assurent une protection financière.
- Epictura/Alexraths
En France, les seniors ont le moral. Dans son enquête nationale, publiée ce lundi, la Fondation Médéric Alzheimer fait le point sur le comportement des Français face au risque de la perte d’autonomie et à l’éventuelle dépendance à laquelle ils pourraient faire face dans les années à venir.
Résultat, 63 % des 50-79 ne sont pas préoccupés, mais confiants. Ils sont même 27 % à penser qu’ils ne seront jamais dépendants. Et pour faire face financièrement, plus de la moitié d’entre eux comptent sur leurs revenus et 32 % souhaitent privilégier les aides publiques.
Le conjoint et l'état mis à contribution
Face à l’augmentation de l’espérance de vie et des maladies neurodégénératives, les 50-79 ans ne sont que très peu à s’assurer une protection financière. 77 % d'entre eux estiment qu'une souscription d’une assurance dépendance est bien trop coûteuse. Et ne souhaitent pas à payer une cotisation pendant vingt ou même trente ans.
Peu soucieux mais conscients du risque, les seniors préfèrent être aidés par leur conjoint : un tiers d’entre eux exprime ce besoin. Près de la moitié des personnes sont persuadées que leur famille leur apportera l’aide dont ils auront besoin. Mais les enfants ne sont pas de la partie. Seuls 4 % veulent être soutenus par leurs enfants.
Comme l’indique la Fondation, « plus de la moitié des individus de l'enquête considèrent que la prise en charge de la dépendance devrait être financée prioritairement par l’Etat ».








