Sexualité

La vie sexuelle des femmes serait plus épanouie après 36 ans

Les femmes auraient une sexualité plus satisfaisante autour de l'âge de 36 ans. Cela pourrait notamment s’expliquer par leur meilleure estime d’elles-mêmes. 

  • sirawit99/ISTOCK
  • 10 Septembre 2025
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    L’épanouissement sexuel des femmes atteindrait son pic au milieu de la trentaine. Selon une étude réalisée par l’application de contraception Natural Cycles, la vie intime des femmes serait plus satisfaisante au milieu de la trentaine. Ses résultats sont relayés dans un article du média britannique The Independent. 

    La vie sexuelle des femmes de plus de 36 ans est plus épanouissante 

    Au total, 2.600 femmes ont répondu au questionnaire disponible sur la plate-forme. Elles ont été classées en trois catégories : moins de 23 ans, 23 à 36 ans et plus de 36 ans. Les questions portaient sur les orgasmes et leur intensité et sur l’activité sexuelle en général. 60 % des femmes de plus de 36 ans ont déclaré avoir fréquemment des orgasmes, contre 5 femmes sur dix dans le groupe des moins de 23 ans. La différence entre les âges est plus marquée en ce qui concerne la qualité des rapports sexuels : elles sont 86 % chez les plus de 36 ans à affirmer avoir eu de très bons rapports sexuels dans les quatre dernières semaines, contre 56 % chez les moins de 23 ans.

    La confiance en soi est-elle liée à un meilleur épanouissement sexuel ?

    Une autre partie du questionnaire était consacrée à la confiance en soi : elle semble aussi liée à l’âge. Chez les plus de 36 ans, huit femmes sur dix expliquent avoir une bonne estime d’elles-mêmes et se trouvent attirantes. Elles sont seulement quatre sur dix parmi les 23 - 35 ans. 

    Concernant la fréquence des rapports sexuels, et quel que soit l’âge, un peu moins d'un tiers des femmes interrogées ont déclaré avoir des relations deux fois par semaine. Elles étaient une sur cinq à affirmer avoir un rapport sexuel par semaine. Au total, un tiers des répondantes affirment que leurs relations sexuelles sont trop courtes. 

    Un orgasme parfois difficile à atteindre 

    En 2015, l'IFOP avait interrogé les femmes de différents pays au sujet de l'orgasme. "49 % des Françaises admettent avoir 'assez régulièrement' des difficultés à atteindre l’orgasme, soit le niveau le plus élevé de tous les pays investigués dans le cadre de l’enquête", avait alors conclu l'organisme. Un quart des Françaises interrogées avaient déclaré ne pas avoir eu d'orgasme lors de leur dernier rapport et elles étaient un tiers à simuler régulièrement. "En France plus qu’ailleurs, l’accès des femmes à l’orgasme semble freiné par une sexualité de couple encore trop 'phallocentrée' : les pratiques sexuelles réalisées fréquemment (ex : pénétration vaginale) n’étant pas celles qui favorisent le plus l’orgasme féminin, soulignait François Kraus, directeur du pôle Politique et actualités de l'IFOP au moment de la parution de l'étude. Certes, ce décalage entre leur prévalence et leur efficience s’observe dans l’ensemble des pays occidentaux mais il s’avère particulièrement important en France."

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