Infectiologie
Covid-19 : reprise des contaminations pour une huitième vague ?
Depuis une semaine, le nombre de contaminations à la Covid-19 augmente en France selon Santé Publique France mais il part de très bas. Le ministère de la Santé prédit une huitième vague imminente mais l'Australie, qui sort de l'hiver, a surtout eu une épidémie de grippe.
- twinsterphoto/iStock
"Est-ce que la Covid-19 est terminée ? Non, ce n'est certainement pas fini", avait récemment signalé Tedros Adhanom Gebreyesus, directeur de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pour preuve : les contaminations ont bondi de 55,5% en sept jours dans l’Hexagone.
D’après les derniers chiffres de Santé publique France, 41.850 nouveaux cas ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures.
Ce rebond épidémiologique concerne surtout les plus jeunes
Selon les autorités sanitaires, les enfants de moins de 10 ans sont les premiers concernés par cette hausse des cas de coronavirus. En effet, le taux d’incidence chez les plus jeunes grimpe depuis la mi-août. Cependant, cette recrudescence des cas s’est accentuée avec la rentrée scolaire.
"Omicron circule de manière quasi exclusive en France et son sous-lignage BA.5 est actuellement omniprésent. En France métropolitaine, BA.5 (tous sous-lignages confondus) représentait 95% des séquences interprétables", peut-on lire dans le point épidémiologique de Santé publique France publié le 8 septembre.
"Nous allons avoir une huitième vague"
Le 9 septembre, le ministre de la Santé, François Braun, a alerté sur le plateau de BFMTV Marseille que "nous allons avoir une huitième vague, donc il faut être vigilant". Les autorités sanitaires appellent ainsi les Français à bien respecter les gestes barrières, en particulier à l’école.
François Braun a indiqué que le gouvernement suivait "l'évolution potentielle de cette épidémie" afin de "réagir dès que nous aurons des signes de reprise". Mais, si l'on regarde ce qui s'est passé en Australie, qui sort de l'hiver, il y a surtout eu une épidémie de grippe sévère : après 2 années de faible ou d'absence de contamination grippale, les australiens étaient peu protégés.








