Diagnostic

Mois de la vessie : quels sont les symptômes d’un cancer ?

Mai n’est pas uniquement synonyme de jours fériés et de ponts, c’est également le mois de la vessie et l’occasion de faire le point sur les symptômes du cancer de la vessie.

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  • 12 Mai 2025
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    Comptabilisant entre 13.000 et 20.000 nouveaux cas par an, le cancer de la vessie est le deuxième cancer urologique en France, après celui de la prostate. Quand la maladie est détectée à un stade précoce, la survie est de plus de 80 % à 5 ans. “Si le diagnostic est réalisé plus tard seulement 50 % de survie et 5 % au stade métastatique”, prévient l'Association Française d'Urologie (AFU). C’est pourquoi il est important de réagir dès les premiers signes évocateurs de la maladie.

    Cancer de la vessie : le premier symptôme est le sang dans les urines

    "Dans 80 à 90 % des cas, le premier symptôme d’un cancer de la vessie est la présence de sang visible dans les urines", alerte l’AFU dans son dossier de presse. Ces saignements surviennent le plus souvent à la fin de la miction. “Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l’intensité du saignement. Il n’y a pas de lien entre l’importance du saignement et la sévérité du cancer”, ajoute de son côté la Fondation pour la recherche sur le cancer. Les cystites à répétition sont aussi susceptibles de révéler la présence d’une tumeur dans la vessie.

    Les troubles de la miction doivent aussi conduire à consulter rapidement un médecin. On peut entre autres citer :

    • un besoin urgent d'uriner ;
    • des envies fréquentes d'uriner ou pollakiurie ;
    • des brûlures en urinant ;
    • des difficultés à uriner ;
    • des douleurs du bas du ventre ou du dos.

    Pour mémoire, les cancers de la vessie sont 4 fois plus fréquents chez les hommes.

    Cancer de la vessie : comment se passe le diagnostic ?

    En cas de présence de symptômes du cancer de la vessie, le médecin traitant programme plusieurs examens pour déterminer si une tumeur maligne est bien présente.

    En premier lieu, un examen cytobactériologique des urines est réalisé. Il permet de confirmer la présence de sang dans les urines et de déterminer si des cellules tumorales ou une infection urinaire sont présentes.

    Il est également possible d’examiner la présence ou non d’une masse suspecte dans la vessie, les reins ou les voies urinaires grâce à une échographie de l'appareil urinaire.

    Une fibroscopie via l’urètre permet d'explorer l’intérieur de la vessie et localiser la tumeur. Elle est effectuée sous anesthésie locale.

    Une opération peut également être programmée. Les chirurgiens prélèvent les tissus suspects afin de les analyser. "Cet examen anatomopathologique est fondamental, notamment pour choisir le traitement le plus adapté", précise l'Assurance Maladie.

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    JDF