Diabétologie

Diabète de type 2 : tensions d'approvisionnement sur les médicaments

En France, deux médicaments prescrits pour le diabète de type 2 (semaglutide et dulaglutide) connaissent des tensions d’approvisionnement… Une situation qui ne devrait pas avoir de conséquences sur le traitement des malades. 

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  • 02 Octobre 2022
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    "Nous avons été avertis de fortes tensions d'approvisionnement sur la classe des analogues de GLP-1, dues à une augmentation de la demande mondiale", explique l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). 

    Des tensions d’approvisionnement sur les analogues de GLP-1 

    Les médicaments concernés en France sont : Ozempic (semaglutide) et Trulicity (dulaglutide), poursuit le communiqué. Ils sont indiqués dans le traitement du diabète de type 2 insuffisamment contrôlé, en complément d’un régime alimentaire et d’une activité physique”. 

    En France, 90% des diabétiques sont atteints d’un diabète de type 2, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui précise que :le traitement de référence du diabète de type 2, celui qui doit être entamé avant tout autre, est la modification des habitudes de vie, incluant : une perte de poids quand elle est nécessaire, une activité physique régulière, une alimentation équilibrée. Ces mesures peuvent être suffisantes pour contrôler la glycémie”. Ensuite viennent les médicaments anti-diabétiques. 

    Des difficultés d’accès qui n’auront pas d’impact pour les patients

    Face à ces tensions d’approvisionnement, l’ANSM émet des recommandations. Pour les patients d’abord : “vous ne devez pas modifier votre traitement sans un avis médical. Parlez-en à votre médecin qui vous prescrira une alternative adaptée si nécessaire”.

    Les praticiens, quant à eux, sont invités à ne pas changer la prescription si le patient prend ce médicament depuis longtemps ou s’il en a spécifiquement besoin. En revanche, s’il s’agit de prévention,  "il est recommandé de privilégier le recours à une autre classe d'anti-diabétique, selon le profil du patient".

    En France, près de quatre millions de personnes étaient identifiées comme diabétiques par l’Assurance maladie en 2019.

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